Le reste est silence
C’est la lecture de ce billet de BelleSahi qui m’avait fait noter ce titre qu’un courriel de Chantal m’a récemment rappelé. Dans les deux cas avec tant d’enthousiasme que c’est le cœur battant que j’ai ouvert Le reste est silence de la Chilienne Carla Guelfenbein. Et pas une minute n’ai-je cessé d’être émue par ce roman mettant en scène un enfant de douze ans au cœur trop grand pour celui qu’on lui a donné. Un enfant isolé, sans ami, dont le père trop pris ailleurs s’est éloigné et dont la mère est décédée lorsqu’il avait douze ans. Une mère, Soledad, qu’Alma, la nouvelle compagne de son père n’a jamais remplacée même s’il était très près d’elle avant que ne lui soit révélé par hasard un secret bien gardé : sa mère se serait suicidée.
Tommy, cet enfant qui vit dans son propre monde, avec son Mp3, son ordinateur, son compagnon imaginaire, tandis que le couple formé par Alma et Juan se défait peu à peu sous ses yeux, fera tout pour savoir la vérité. Et c’est cette enquête qui nous est racontée, tout comme l’histoire des Juan et celle d’Alma, puisque chacun des trois protagonistes de cette histoire prend tour à tour la parole. Une histoire d’amour, une histoire sur la difficulté d’aimer, de se comprendre, sur le silence et les secrets. Une histoire où les uns comme les autres tentent de se rejoindre avec leurs maladresses et leurs blessures. Une histoire où chacun devra aller au bout de lui-même. Une histoire qu’on suit le cœur tremblant.
Un livre qu’on ferme les larmes aux yeux. Un grand livre. De ceux qui marqueront la littérature comme tous les lecteurs qui plongeront dans ces pages tissées au fil de l’amour et de ce tout qui fait l’être humain.
J’ai aimé ce livre plein de tendresse et poignant par moments, c’est un beau récit qui m’a touché comme toi
Comment by Dominique — 4 novembre 2010 @ 4:22
J’avais repéré et acheté ce livre au Salon du livre 2010 à Paris. L’avis enthousiaste d’un libraire du stand m’avait confortée dans mon choix et je n’ai pas regretté!
Merci pour ce beau billet, Lali, où j’ai pu retrouver toute l’émotion éprouvée à la lecture de ce roman!
Comment by Chantal — 4 novembre 2010 @ 16:41