Le dernier jour des vacances
C’était le dernier jour des vacances. Demain, la vie reprend son cours. Et pourtant, il y a encore toutes les photos à trier, tous les courriels accumulés auxquels il faut répondre.
Il me semble que je resterais là, comme la lectrice d’Anastasia Hohriakova, sans presque bouger, à rêver, en lisant, un livre ou les mots d’un ami. Oui, je resterais bien là, dans la même pose.
C’etait le dernier jour de mes vacances.
J’ai encore pensé une fois de plus à Montréal.
Je ne saurai jamais expliquer tout le bonheur. De toute manière, expliquer quoi ? …
Quoi qu’on dise, l’amitié entre un homme et une femme est toujours détruite par des regards inquisiteurs. Alors mieux vaut ne pas s’attarder dans les mots …
Et pourtant il y a quelqu’un quelque part à Montréal que j’aime comme ma soeur. Et que j’aimerai toujours comme une soeur. Au delà de tous les silences.
Et puis il y une dame de soixante-dix ans aux yeux bleus rieurs qui m’a dit que j’étais un gars épatant … avec un accent de tendresse que je n’oublierai jamais.
Et j’ai tellement envie de croire que c’est vrai.
Comment by Armando — 4 septembre 2007 @ 9:58
Il faut y croire Armando !
Comment by Denise Rossetti — 4 septembre 2007 @ 11:40
« …dans la même pose » on est très bien ainsi dans le temps suspendu… ou dans le temps, suspendue.
Comment by Reine — 4 septembre 2007 @ 16:01