Le carnet de Montréal 4
J’aime ces rencontre qui n’auraient pas lieu si je ne mettais pas mon grain de sel dans tout ça. Ainsi celle entre la lectrice du peintre Lee Lufkin Kaula et le poète Carl Norac. C’est ainsi que grâce à cette rencontre « provoquée », la première a pu découvrir Le carnet de Montréal dont voici un extrait :
21 mai
De longues échardes traversaient le cœur des hommes. Nous étions seuls, mon amour. Nous balancions entre l’idée de nous mêler au vide et celle de comprendre où nous mènent nos pas. Il n’y avait pas de réponse. L’azur était un mot d’esprit. Et le vent qui nous giflait ne mimait pas un parent éloigné, moins encore un râle. Nous n’étions pas si absents du monde. Accroupis sur terre, nous remplissions des seaux de pluie avec le peu de mots que nous gardions intacts.
Précieux propos !
Comment by Joseph — 8 septembre 2010 @ 5:50
Propos précieux!
[ah, je ne copie jamais]
Comment by Pépé Pépére — 8 septembre 2010 @ 7:33
Ici aussi, on remplit des seaux de pluie, les mots en sont tellement délavés…
Comment by madame zaza — 8 septembre 2010 @ 7:58