La suggestion du 4 septembre 2009
La lectrice peinte par Robert Bereny aurait-elle eu elle aussi un professeur de linguistique qui aimait beaucoup Jules Supervielle et qui se servait de ses poèmes à titre d’exemples dans ses exercices de grammaire? Si tel est le cas, elle aura sûrement beaucoup de plaisir à lire ce texte!
Pas eu cette chance moi ! 🙁
Mais il n’est jamais trop tard pour aimer pas vrai ? et même si j’ai découvert assez tard Supervielle, j’aime le lire et notamment çe texte
Encore frissonnant
Sous la peau des ténèbres
Tous les matins je dois
Recomposer un homme
Avec tout ce mélange
De mes jours précédents
Et le peu qui me reste
De mes jours à venir.
Me voici tout entier,
Je vais vers la fenêtre.
Lumière de ce jour,
Je viens du fond des temps,
Respecte avec douceur
Mes minutes obscures,
Épargne encore un peu
Ce que j’ai de nocturne,
D’étoilé en dedans
Et de prêt à mourir
Sous le soleil montant
Qui ne sait que grandir.
Jules Supervielle (La Fable du monde)
Bonne soirée Lali
Comment by Hespérie — 4 septembre 2009 @ 15:25
En fait, Jules Supervielle était un pseudonyme. D’abord il n’était pas super. Il était aussi normal que moi et vous. Enfin, plutôt comme vous. Jules c’était le nom de l’empereur romain qui s’appelait en effet Armando, mais dont un idiot grec a mal orthographié le nom et c’est devenu Jules (eh oui le grec et le latin pas pareils) et puis Vielle, c’est encore une faute de frappe puisque cela devait être un C et pas un V…
Il est vrai que sachant tout ça on s’est empressé d’appeler Jules Supervielle, Jules Supervielle… sans tenir compte du reste. Et tant pis pour Armando et pour le ciel.
Alors, ce n’est pas super?
Comment by Zin Zin — 4 septembre 2009 @ 21:12