La rêveuse du samedi
Elle rêve. Un peu. Juste un peu. Comme on rêve quand doucement le ciel de plus en plus clair se découpe à la fenêtre. Comme on le fait quand là-bas, pas si loin, sur un arbre perché, le gazouillis d’un oiseau nous fait battre le cœur. Tandis que les cris d’un autre traversent les nuages.
Oui, elle rêve. Et les mots des autres la portent jusqu’aux siens dont elle ne sait rien encore.
*sur une toile de Laure Lévy