La lectrice à la jolie nuque
Quatre jours sans écrire, ça n’était jamais arrivé. Mais quelque part un disque dur a décidé de se dégrader, ce qui a empêché l’accès à mes pages quelque temps. Mais super Patrick est passé par là et a presque su tout rétablir. Heureusement.
Voilà pour les trois premiers jours de mon absence involontaire. Et pour le quatrième, un banal problème de connexion dans un hôtel de Gatineau où j’étais pour un colloque.
Et maintenant, comment retrouver le fil?
Se taire ici alors qu’ailleurs, de révisions de présentations de dernière minute à la participation aux ateliers, je n’ai fait que parler et être sociable… Étrange situation. Me manquait le refuge de mes pages. Me manquait le calme de ma solitude. Me manquaient mes mots au quotidien.
Et là, alors que je retrouve mon univers, mon bureau où le soleil se lève, mon lit et ses cinq oreillers, mes pieds nus sur le sol, les courriels de ceux que j’aime et mes pages, l’impression de revivre est si forte que j’en perds les mots.
Alors, je me dis que moi qui n’ai pas eu l’occasion de tourner les pages d’un livre quatre jours durant, je vais ce soir m’autoriser quelques pages et devenir, à l’instar de cette lectrice à la jolie nuque du peintre George Henry, une liseuse et rien d’autre. Au moins une heure. Le temps de revenir en mon monde, loin des chambres d’hôtel et des réunions. Et qu’ainsi, je pourrai redevenir ce que je suis : une liseuse qui aime écrire.
SUPER contente de ton retour et bien venue chez toi
bises d ici
Comment by carine — 20 novembre 2006 @ 0:45
On dit que ce n’est pas bien de lire par dessus l’épaule de quelqu’un. Mais là… je ne résiste pas.
Comment by RichardB — 20 novembre 2006 @ 9:26