Lali

28 mai 2023

En vos mots 840

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

Alos que je viens à l’instant de valider les textes déposés sur l’illustration de dimanche dernier, que je vous invite à lire et à commenter, je vous propose cette semaine de donner vie en vos mots à cette illustration signée Angeles Ruiz, qui a des airs de printemps.

Comme le veut l’habitude, aucun commentaire ne sera validé avant dimanche prochain. Vous avez donc plus que le temps d’écrire quelques lignes afin de nous raconter ce que la scène livresque du jour évoque pour vous.

D’ici là, que les derniers jours du mois de mai soient ensoleillés et inspirants. Et que juin vous donne de multiples occasions de sourire et de vous émouvoir.

Rendez-vous dans une semaine pour la suite!

5 commentaires »

  1. Il n’y a pas si longtemps
    Mal chaussé en hiver
    J’étais un de ces enfants
    Qui n’avaient que peu d’un père

    Je m’en allais à l’école
    Pour apprendre à rêver
    Et j’étais pas le seul
    À vivre dans la pauvreté

    On était tous égaux
    Les filles et les garçons
    Pas vraiment malheureux
    On partageait nos bonbons

    On apprenait à lire
    En rigolant beaucoup
    C’est presque par plaisir
    Qu’on se moquait de nous

    Mon père venait le soir
    En gueulant sa rancœur
    Je lui lisais des histoires
    Pour cacher ma douleur

    J’étais si seul sans amour
    Je méprisais l’avenir
    Puis un professeur un jour
    M’a donné le gout de lire

    Et depuis lors les blessures
    Lorsque le cœur est à genoux
    Quelques lignes de lecture
    Et me revoilà debout

    Parfois je pense à mon père
    Qui était si souvent ivre
    Moi qui ne lève mon verre
    Qu’à l’amour pour les livres.

    Comment by Zef — 30 mai 2023 @ 12:48

  2. À vue d’œil, je dirais qu’il me manquait une bonne cinquantaine de lignes avant le mot « fin ».

    Et franchement, comme d’autres traînent des pieds, moi je trainais des yeux. Pas envie d’arriver trop vite à la fin. Il m’arrive d’aimer la lenteur des choses. Pour avoir le sentiment humain que la vie dure un peu plus. Alors que j’ignore complètement combien dure une vie. Puisque…

    Je regardais donc ces lignes qui me séparaient de la fin et je me mettais à rêvasser. À inventer des fins qui pouvaient me plaire. L’idée du baiser à la toute dernière ligne me rendait heureux. Moi qui aime les longs baisers, comme si la vie n’avait rien d’autre à offrir pour faire galoper le cœur, comme un pur-sang indomptable.
    Pour tout avouer, je me demandais pourquoi le gars ne l’avait pas encore embrassée alors qu’il me semble lire qu’elle le suppliait de le faire. Sans le dire ouvertement.
    Sans doute que l’époque faisait peur aux hommes. Qu’ils avaient peur de vivre. Et d’aimer. Peu importe les autres. Tous ceux qui veulent changer le vrai pour les convenances établies. Les nouvelles prisons de la pensée.

    À vue d’œil, je dirais qu’il me manquait ce baiser. Le prince qui réveille sa belle. Un baiser long et langoureux. Quitte à ce que ce soit le dernier. Quitte à mourir pour ce baiser. Mais mourir heureux. Et avoir le sentiment d’avoir vécu un peu plus que les autres. Juste un rien de plus. Même si j’ignore combien peut durer une vie. Alors que nous en vivons plusieurs.

    Comment by Armando — 30 mai 2023 @ 12:49

  3. Ah ce parfum âcre et suave
    Des ouvrages qu’on exhume
    Des greniers, mansardes ou caves,
    Ou bien chinés pour quelques thunes.

    L’odeur des livres familiers,
    Avec lesquels on a dormi,
    Avec qui on a cuisiné,
    Et sont devenus des amis.

    Ah le parfum, enfin, des livres
    Aux arômes fleuris de plein air,
    Quand l’été nous permet de vivre
    Nos jours au plus près de la terre.

    On y trouve des fleurs séchées
    Belles, à peine décolorées,
    Des feuilles joliment fanées,
    Ou un insecte fourvoyé.

    Tout un monde ainsi s’ouvre à nous
    Et dans nos rêves les plus fous
    Ces moments nous reviennent d’un coup,
    Souvenirs chers et tellement doux.

    Comment by anémone — 31 mai 2023 @ 4:34

  4. « Sur la pointe des pieds, respirer l’Agenda »

    “He oui, c’est de moi“

    Juin, … c’est encore loin la fin ?

    Juillet, oui, on va se baigner (bon ce qui me plaît, je garde … pas vous ?)

    Août, moi de tout je goûte

    Septembre, je garde la chambre (non, non, plus d’école, madame !)

    Octobre reviendra peut-être

    Novembre, j’aime tes membres

    Décembre, je reprends du gingembre

    Janvier, on va se cailler

    Février, j’ai les pieds gelés

    Mars, et ça repart pour les gerces (oui, oui, les gerces !!!!)

    Avril, PV en double file

    Mai, dis donc c’est pas mal, déjà, mais …

    Comment by Cavalier — 1 juin 2023 @ 15:02

  5. Sur le vieux continent
    C’est encore le printemps
    Ce Juin

    C’est aindi ici, et pas ailleurs
    On sait bien…

    https://www.lefigaro.fr/langue-francaise/actu-des-mots/mais-d-ou-vient-le-mot-juin-20210601

    Comment by Cavalier — 4 juin 2023 @ 14:13

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