Lali

21 août 2022

En vos mots 800

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

Alors que je viens à l’instant de valider les textes déposés sur la scène livresque de dimanche dernier, que je vous invite d’ailleurs à lire, je vous propose de faire vivre en vos mots cette aquarelle de l’artiste canadienne Angela Boyko.

Aucun commentaire ne sera validé avant dimanche prochain, comme le veut l’habitude, ce qui vous laisse sept jours pour écrire quelques lignes.

D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à toutes et à tous!

2 commentaires »

  1. Ah ce qu’ils lui sont doux ces moments du matin!
    Levée à l’aube, elle en profite bien.
    La journée de travail est encore loin,
    A cette heure bénie où elle ne fait rien

    Le monde, agité ou calme, va son train.
    En ces instants uniques, il lui appartient.
    Immense gratitude pour ce temps serein,
    Quand elle boit son thé avec un bon bouquin.

    Comment by anémone — 25 août 2022 @ 4:06

  2. Par la fenêtre de mon imagination, il me vient, les jours de ciel bleu, le visage d’une femme lisant, paisible et heureuse, comme si le monde tout autour n’était qu’un presque néant dont elle entendait l’existence par intermittences. 

    Je me souviens de l’avoir observée discrètement et de lui avoir inventé une réalité.

    Elle lisait un livre dont j’ignorais l’existence : Les femmes sont nées bien avant les hommes. Cela a donné naissance à un sourire narquois. J’étais ravi de me dire que quelqu’un avait démasqué cette supercherie millénaire qui voudrait que la femme soit née d’une côte de l’homme endormi, alors qu’on n’a jamais trouvé chez lui le moindre vestige d’une quelconque intervention. L’amputer d’une côte, pendant son sommeil, cela aurait dû laisser des traces et laisser voir chez lui quelque étonnement à son réveil, quand même. Mais rien. Même pas la trace de quatre ou cinq points de suture divine.

    Alors l’idée que les femmes soient nées bien avant l’homme me laisse joyeux. Et pourquoi pas? Cela tombe sous le sens… Je n’oserais pas dire le « bon sens », mais le sens. Pourtant, après mûre réflexion, la question ne cesse de me turlupiner : Comment « la chose » a-t-elle pu se faire pour que l’homme existe?

    J’avoue que, pendant quelques minutes, je me suis dit que Dieu, après avoir créé la femme, l’a observée dans sa nudité et découvrant sa beauté infinie et sa solitude, a décidé de l’endormir et… 

    C’est alors qu’une toux légère est venue interrompre mes pensées.

    J’ai ouvert les yeux et la lectrice m’a offert son sourire. On aurait dit qu’elle connaissait les contours de mes pensées et qu’elle a voulu que je m’arrête juste avant.

    Comment by Armando — 27 août 2022 @ 5:02

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