Lali

26 octobre 2008

En vos mots 81

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

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La lectrice de Michael Shane Neal me semble bien organisée avec toutes ces piles bien ordonnées devant elle. Va-t-elle traverser tous ces livres en ce dimanche ou est-ce là le programme de jours et de semaines à venir? Je n’en sais rien. À vous de le dire. En vos mots.

Dimanche prochain, je validerai tous les commentaires accumulés durant la semaine. Comme c’est l’habitude. Et quel bonheur ce sera à ce moment-là de lire tout ce que la toile aura suscité d’histoires. Parfois parallèles. D’autres fois, totalement différentes. Ça fait partie de mes plaisirs du dimanche. Et peut-être des vôtres?

Voilà donc. La toile est à vous. Laissez-la parler, en vos mots.

Suite dans une semaine!

3 commentaires »

  1. PARFAITE

    Tout est si bien placé,
    Pas un cheveu défait,
    Pas un coussin lancé,
    Tout est plus que parfait.

    Tout est bien ordonné:
    Les lettres dans un coffret,
    Les livres sont en rangée,
    Tout est plus que parfait.

    Il a téléphoné,
    Le champagne est au frais,
    Il devrait arriver,
    Tout est plus que parfait.

    La clochette a sonné,
    On apporte un billet,
    Un mot du bien-aimé,
    C’était presque parfait.

    Flairjoy

    Comment by Flairjoy — 29 octobre 2008 @ 13:41

  2. Dans son bel intérieur, cossu, Florence est déjà prête pour la réception qu’elle va donner dans deux heures de temps pour les quarante ans de son époux. C’est une surprise !
    Elle a réussi à convier certains amis d’enfance de son mari et leurs amis communs.

    Elle a tout organisé, tout préparé dans la grande pièce d’à côté. Florence est vraiment impatiente de voir la réaction de Jérôme.

    Le salon est impeccable car Florence est une femme très ordrée. Elle aime que ses livres ou ses revues soient bien alignés et empilés sur la table basse du salon, un peu comme dans les salles d’attente des médecins. C’est sa petite manie mais qui ne fait de mal à personne.

    Florence est une épouse formidable qui a toujours soutenu son mari. Si Jérôme est parvenu à gravir les échelons jusqu’au titre de Président d’une grande entreprise, c’est en partie grâce à Florence qui a toujours été à ses côtés. Journaliste de son métier, Florence ne travaille plus qu’à mi-temps depuis quelques années afin d’épauler son mari.

    Elle est également présidente d’une association pour les enfants ayant quelques difficultés scolaires. Elle-même a vécu cette situation jusqu’à l’âge de seize ans. Comme elle a été bien soutenue et aidée, elle souhaite à son tour donner en retour ce qu’elle a reçu.
    C’est aussi grâce à cette aide et à sa volonté qu’elle a pu devenir journaliste. Cela, Florence ne l’oubliera jamais. C’est une femme de cœur.

    Il est bientôt l’heure où les amis vont arriver. Elle va encore jeter un coup d’œil dans la pièce d’à côté pour s’assurer que tout est impeccable. La table est joliment dressée et la nappe ivoire fait ressortir la couleur des fleurs.

    Pour l’occasion, son amie d’enfance s’est proposé de préparer le repas. Anne est une cuisinière hors pair. Pour la remercier, Florence lui offrira un beau cadeau. Florence est ainsi, elle adore faire plaisir.
    Grâce à l’offre de son amie, Florence a pu se faire élégante.

    On sonne à la porte ! Florence se lève et d’un pas léger va ouvrir. Entrez, entrez, le salon est par là. Oh ! Mais vous avez les bras chargés, c’est Jérôme qui va être heureux ! Déposez seulement les cadeaux dans la salle à manger.

    Bien entendu, Florence avait prétexté une course à Jérôme pour qu’il arrive en dernier.

    Je vous remercie du fond du cœur d’avoir bien voulu accepter l’invitation.

    Je vous propose de prendre un apéritif en attendant mon mari. Il ne devrait plus tarder !

    Les discussions allaient bon train et tout à coup, Florence aperçu Jérôme se tenant à l’entrée du salon.
    Viens mon chéri, entre. Il n’en revenait pas. Tous ses amis d’enfance étaient là réunis. Son émotion était grande mais il n’avait encore pas tout vu. Il regarda sa femme avec une tendresse infinie et des étoiles dans les yeux.

    Florence se leva discrètement et ouvrit la grande porte de la salle à manger.

    Jérôme, mes amis, je vous invite à passer à table.

    Jérôme laissa couler quelques larmes, s’en était trop.

    – Mes amis, je ne trouve plus les mots mais je vous dis merci, merci d’être là. Quel bonheur.

    Il se dirigea vers son épouse, l’embrassa tendrement pour la magnifique surprise qu’elle lui a préparée et dans le creux de l’oreille, lui dit…ma chérie, je t’aime.

    Le repas était délicieux. Chacun avait envie de raconter son parcours. Depuis l’école, ils avaient tous pris une route différente.
    Florence était aux anges d’avoir pu apporter tout ce bonheur à son époux. Il le méritait bien.

    Juste avant le café, Florence se leva et en s’adressant à Jérôme lui dit, je souhaite te lire un poème :

    Je te l’ai dit
    Je te l’ai dit pour les nuages
    Je te l’ai dit pour l’arbre de la mer
    Pour chaque vague pour les oiseaux dans les feuilles
    Pour les cailloux du bruit
    Pour les mains familières
    Pour l’oeil qui devient visage ou paysage
    Et le sommeil lui rend le ciel de sa couleur
    Pour toute la nuit bue
    Pour la grille des routes
    Pour la fenêtre ouverte pour un front découvert
    Je te l’ai dit pour tes pensées pour tes paroles
    Toute caresse toute confiance se survivent.

    Te rappelles-tu lorsque nous lisions ensemble ce beau poème de Paul Eluard ?

    Joyeux anniversaire, mon chéri.

    La soirée se termina tard mais chacun gardera dans son cœur les émotions de Jérôme.

    Comment by Denise — 30 octobre 2008 @ 16:47

  3. Dans le silence immobile de la grande pièce, son portrait semblait poser sur elle un regard attendri et protecteur.

    Elle avait besoin de se retrouver quelques instants. De faire le point. De remettre à l’heure les valeurs de son existence, sans trop se faire violence. Elle se rendait bien compte qu’elle était tombée amoureuse malgré elle. Elle se rendait bien compte qu’il était devenu sa première pensée au réveil et son dernier sourire, le soir.

    Son absence avait définitivement envahi son existence.

    Le résultat de quelques jours passés ensemble, sans promesses de lendemain. Sans mensonges. Juste de l’amour.

    Des caresses tendres posées contre son corps. Des baisers tatoués à jamais sur sa peau blanche. Elle en frissonnait encore à chacune de ses pensées.

    Aucun autre être ne l’avait jamais aimée avec autant de tendresse, avec autant d’amour.

    Elle se souvient qu’un jour, après l’amour, ils se sont endormis. Elle avait posé la tête contre son épaule. Ils se sont réveillés ainsi quelques heures plus tard. Elle se souvient d’avoir ouvert les yeux et de sa bouche charnue qu’elle a eu envie d’embrasser longuement. Elle se souviendrait toujours de ce merveilleux réveil.

    Elle se disait que désormais plus aucun autre être ne pourrait l’aimer suffisamment pour effacer le souvenir de son sourire câlin, de ses caresses, de ses baisers.

    Elle se disait qu’elle devrait vivre avec cet amour, absent et tellement présent à la fois. Et elle devrait laisser faire les choses. Parce que rien ne pourra jamais effacer un amour qu’on a vraiment aimé. Et qu’on ne cessera jamais d’aimer.

    Comment by Armando — 1 novembre 2008 @ 7:49

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