Lali

12 août 2018

En vos mots 592

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

HARPER (William St. John)

En ce dimanche d’août, j’ai eu envie de vous offrir cette scène pleine de tendresse du peintre William St. John Harper qui m’a totalement séduite afin que vous la racontiez en vos mots, comme vous le faites semaine après semaine.

Et, comme le veut l’habitude, aucun texte ne sera validé avant le prochain accrochage, ce qui vous donne amplement le temps de vous laisser porter par votre imagination et de lire les textes déposés sur l’illustration de dimanche dernier.

D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous!

2 commentaires »

  1. La lampe diffusait sa grâce.
    Les enfants au chaud, à l’abri
    Des soucis et du temps qui passe,
    Voyageaient heureux et ravis.

    Le grand lisait pour la petite,
    Attentive et toute en émoi,
    Attendant du récit la suite
    Après le « Il était une fois ».

    Ah les beaux jours à ne rien faire,
    Sans rien qui ne gâche leur joie
    Ensemble à leur belle affaire,
    Les heures s’étiraient comme des mois.

    Parfois ils étaient proches des pleurs,
    Parfois l’un s’exclamait: « oh! », « ah! »,
    Et parfois ils tremblaient de peur,
    Ou bien ils riaient aux éclats.

    On les appelait pour le dîner
    Et ils lâchaient à grande peine
    Le chapitre à peine entamé
    Les tenant déjà en haleine.

    Les vacances pouvaient durer,
    Ils ne craignaient aucun ennui.
    Les jours tout comme les soirées
    Etaient pour eux du temps béni.

    Quand l’un d’eux, tombant de sommeil,
    Etait forcé de s’arrêter,
    Ils reprenaient dès le réveil
    Leur activité forcenée.

    Un jour viendrait où il faudrait
    Se lever et aller en classe.
    En attenant, ils profitaient
    Du temps suspendu par la grâce.

    Oui un jour proche ils devraient
    Prendre le chemin de l’école.
    Mais aucun des deux n’y pensait.
    Le temps interrompait son vol.

    Comment by Anémone — 13 août 2018 @ 3:26

  2. Les nuits sans lune j’imagine
    Des étoiles aux couleurs d’argent
    Et si souvent je redessine
    Mes silences d’enfant

    Pas d’il était une fois
    Perdu dans ma mémoire
    De dame à la douce voix
    Ni de belles histoires

    Pas de fées sur mon berceau
    De draps parfumés d’amour
    Pas de jouets, ni de cadeaux
    À part l’aube rose du jour

    L’enfance est une maladie
    Dont on ne guérit pas
    On passe toute une vie
    À se demander pourquoi

    Comment by Armando — 19 août 2018 @ 4:14

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