En vos mots 525
Alors que je viens de valider les commentaires déposés sur l’aquarelle mystère de dimanche dernier, il est temps de vous révéler le nom de l’artiste (et lectrice du pays de Lali) qui m’a fait ce cadeau. Il s’agit de Lou, que je remercie une fois de plus pour ce cadeau, et que je vous invite à visiter.
C’est aussi le moment de vous proposer une nouvelle scène livresque afin que vous la fassiez vivre en vos mots. Et comme ce sera la fête des Mères dans de nombreux pays dans deux dimanches, notamment au Canada, en Belgique et au Portugal, j’ai choisi cette toile de Jennifer Pease à votre intention.
Comme le veut l’habitude, les commentaires ne seront validés que dans sept jours, et pas avant. D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous!
La lecture était parfois triste,
Et le frère et la soeur,
Tout comme les petits amis en visite,
Sentaient se serrer leur coeur.
Particulièrement dans l’histoire
Des trois petits enfants
Mis par le boucher au saloir.
Ou quand la Belle-au-Bois-Dormant,
Se piquant au doigt,
Semblait bel et bien morte.
Même si chacun savait, à force,
Qu’interviendrait Saint-Nicolas,
Ou le beau Prince,
On ne voulait pas vraiment cela.
Idem avec Blanche-Neige,
Endormie de la même sorte,
Soumise à l’affreux sortilège
De sa marâtre.
Comment rester l’âme réjouie
Au coin de l’âtre,
Quand il en va de la vie
De personnages si sympathiques?
Le Chaperon-Rouge et sa grand-mère.
Le Petit Poucet et ses frères.
Hansel et Gretel, piégés par la vilaine sorcière.
Les enfants n’aimaient pas les contes.
Il s’y passait trop d’horreurs.
Etait-ce donc ainsi qu’allait le monde?
Cela faisait peur.
Pauvre Petite Fille aux Allumettes!
On tremblait trop pour ces pauvrets,
Et ces pauvrettes.
Pourquoi le loup était-il méchant?
Pourquoi la princesse toujours perdue,
Et le prince toujours charmant?
Pourquoi les filles de l’ogre devaient-elle mourir,
Dévorées par leur père?
Quel ennui de ne pouvoir écrire leur propre version,
Une version tout sourire,
Avec un peu plus de justice, et plus d’égalité.
Seule l’idée d’un bon goûter, pour suivre,
Les faisait à vrai dire patienter,
Jusqu’à ce que se referme, enfin, le livre.
Comment by Anémone — 30 avril 2017 @ 14:49
Nous avions joué dehors
Sans penser à demain
Et avions cherché des trésors
Cachés dans nos jardins
Sa voix était douce et claire
Et on l’écoutait heureux
La tendresse a ses mystères
Mélange de rires et de jeux
Un arc-en-ciel d’insouciance
Dans un ciel bleu azur
Et ces doux jours de l’enfance
Qu’on garde en nous pour toujours
Comment by Armando — 7 mai 2017 @ 1:11