Lali

31 août 2014

En vos mots 386

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

GUERRA (Verushka)

La saison estivale s’étire, mais la rentrée des classes et les feuilles qui commencent à rougir laissent entendre que l’automne est à nos portes. Celui-ci sera-t-il l’occasion de renouer avec des envosmotistes qui ont pris des vacances ou de faire connaissance avec de nouveaux? C’est ce que nous verrons dans les semaines à venir.

Pour l’heure, je vous propose de faire vivre en vos mots la toile de Veruschka Guerra. Tous les commentaires seront validés dans une semaine et pas avant, comme le veut l’habitude.

D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous!

2 commentaires »

  1. Voilà venue l’heure où elle devait s’offrir les mêmes instants. Se souvenir des parfums d’autres matins. Où tout était à refaire. Où tout était à découvrir. Comme un nouveau matin. Comme un départ. Pareil à tant d’autres. Et pourtant si différent.

    Trouver la mesure des mots. Ceux qui éveillent la curiosité. Qui font briller le regard et donnent l’envie de découvrir l’instant d’après. Le sourire. Heureux du nouveau monde qu’on ouvre comme une fenêtre ouverte sur toutes ces choses inconnues qu’on croyait si bien connaître, alors qu’on ne faisait que les effleurer. Mais il lui fallait aussi trouver ces mots qui rassurent. Qui vous prennent par la main et vous aident à franchir tous ces ponts qu’on croit impossibles.

    À chaque nouvelle rentrée c’était le même rituel. Les mêmes heures qu’on s’offre rien qu’à soi. Avant de retrouver une nouvelle école. De nouveaux petits regards curieux. De nouvelles vies auxquelles elle devrait apprendre à dessiner leurs premières lettres. À lire leur premiers mots. Maladroits et tendres. Parfois rieurs. Et tous ces milliers de petites choses qui embellissent le livre des nos souvenirs d’enfance.

    Voilà venue l’heure où elle devait s’offrir les mêmes instants. Se souvenir des parfums d’autres matins. Où tout était à refaire. Comme chaque fois, elle avait besoin de se retrouver seule. Ou presque. Bercée par le silence de l’aube et La méditation de Thaïs. Et la voix chaude de son père qui lui a appris que « le silence serait insupportable s’il n’y avait pas quelques notes de musique dans nos cœurs »…

    Comment by Armando — 7 septembre 2014 @ 4:59

  2. Quelle jolie image, et quel charmant texte, Armando o:)))

    Comment by Pivoine — 8 septembre 2014 @ 18:25

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