Lali

24 octobre 2010

En vos mots 185

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

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Jolie scène que celle que propose la toile d’Auguste Joseph Truphème, non? Une scène qui évoque peut-être quelque souvenir ou qui suggère une histoire à inventer… Telle est l’idée d’En vos mots, cette catégorie que vous faites vivre avec vos mots, votre imagination, votre humour, votre tendresse, votre regard, une catégorie qui vous appartient et qui est ouverte à tous ceux qui veulent participer. Pour le plaisir d’écrire, pour le bonheur de partager.

Puisse donc la toile de cette semaine vous donner envie d’écrire!

Suite dans sept jours alors que tous les écrits seront validés.

13 commentaires »

  1. LA CLASSE

    Ils sont tous presque sages, ces jeunes étudiants,
    Ils apprennent leurs leçons, ils chuchotent, ils s’activent,
    Ils s’agitent juste un peu, se tassent sur leur banc,
    Puis le silence se fait car la maîtresse arrive.

    Flairjoy

    Comment by Flairjoy — 25 octobre 2010 @ 9:17

  2. -Sais-tu pourquoi elle pleure ?
    -Qu’est-ce que tu as ? pourquoi pleures-tu ?
    Un bon souvenir d’enfance ! Merci Lali pour cette belle toile.

    Comment by La petite jardinière — 25 octobre 2010 @ 10:56

  3. La nuit est si froide et sa robe bien épaisse
    Mon cœur est si lourd et la pluie ne cesse
    Et je pense à toi et à chaque fois que j’y pense
    Je me dis que ton nom a le goût du silence

    Tu n’étais qu’une femme et ton ventre était rond
    Je t’avais dit maman, comme on pleure un prénom
    Je crois que c’était l’hiver et qu’il faisait froid
    Et je n’étais qu’une ombre les bras ouverts vers toi

    Les enfants perdus n’auront jamais de frères
    Leurs souvenirs sont vides et remplis de colères
    Ils ont le cœur rempli d’une étrange souffrance
    Et dans leur regard une douloureuse absence

    Mais quel mot d’amour avons-nous oublié
    Quel douloureux secret devrons-nous pardonner
    Pour que nos souvenirs soient moins douloureux
    Et que l’historie de nos vies soit écrite à nouveau

    Comment by Armando — 30 octobre 2010 @ 6:33

  4. « Prendre un enfant par la main
    Pour l’emmener vers demain,
    Pour lui donner la confiance en son pas,
    Prendre un enfant pour un roi. »

    Je pense que la petite Julie mérite ces quelques paroles d’Yves Duteil qui n’a pas très bien su lire son texte…La pauvre enfant sait que si ses parents apprennent qu’elle n’a pas eu une bonne note, elle sera très fortement punie. Sa camarade Ariane, assise à sa droite pense que le professeur doit lui laisser une chance!

    Son amie Ariane sait aussi que ce n’est pas tout de la faute de Julie. C’est l’aînée d’une soeur et de deux frères. A la maison, elle n’est pas épargnée, elle doit presque tout faire et n’a pas le temps nécessaire pour préparer ses leçons. A ce moment, Ariane s’est fait la promesse d’aider Julie. Elle n’oubliera jamais que c’est grâce à Julie qu’elle a retrouvé le sourire dans sa longue maladie.

    Va petite, va, avance dans la vie. Un jour tu retrouveras le sourire, ta gaieté et tu deviendras forte! Ne te laisse surtout pas impressionner par les moqueries.

    Comment by Denise — 30 octobre 2010 @ 16:33

  5. -Maîtresse, il n’est pas juste que Juana n’aille pas à l’école !
    Maria et Claire ont plaidé la cause de Juana. En effet, elle ne va pas à l’école.
    Madame a donc demandé à Manuel de laisser la petite Juana venir. Elle doit apprendre et il le faut.
    -Si Juana va à l’école, Angéla et Térésa aussi. Mais je ne peux pas, je ne peux plus.
    Manuel vient de perdre Juana Baptista. L’amour de sa vie, la mère de ses enfants.
    Le vent de sable s’était levé, l’orage menaçait, et la pluie allait emporter le bétail. Alors Juana Baptista, enceinte, a enfourché, malgré tout son cheval, pour rassembler leur bétail. Manuel n’était pas là. Elle n’a écouté que son courage.
    Les bêtes ont été sauvées, les eaux de l’oued ne les ont pas englouties. Mais Juana a perdu son bébé et est morte d’une fausse couche, le médecin n’ayant pas voulu se déranger.
    Puis Manuel est tombé malade. Il a perdu son fermage, ses bêtes. Il n’avait plus les moyens d’élever sa petite famille. Et comment alors payer l’école. Ce n’était pas possible.
    Juana n’ira pas à l’école. Jamais.
    Maria et Claire, aimant par dessus tout leur amie Juana, ont décidé de lui apprendre à lire. Et chaque soir, après l’école, elles formaient sur la poussière du chemin les lettres apprises le jour même. Juana les redessinait et les apprenait. Mais c’était élémentaire, pas suffisant. Puis à huit ans, Juana fut placée chez sa tante, car sa grand-mère, qui élevait les trois petites, était morte. A huit ans, Juana travailla pour mériter la nourriture et le toit qu’on lui donnait. Finie alors « l’école ». Finie.
    Mais à seize ans, Juana, devenue Jeanne, décida d’apprendre, et demanda conseil à une libraire : « Je veux apprendre à lire et à compter ». Et les livres qui lui permirent d’apprendre (toute seule) à lire et à compter, je les ai toujours.
    Car Jeanne est ma maman.

    Comment by LOU — 31 octobre 2010 @ 3:33

  6. Salle de classe

    Sur le noir des tableaux
    Aux paysages des enfants sages,
    Voici les écoliers, qui
    Des images vont à pied,
    Par les chemins,
    Dans la neige des kilomètres
    Chronomètres.

    Mains gelées au charbon, qui
    Dans la classe y rougeoie,
    Y rugit, aux lettres d’alphabet.

    Pleurs et rires en ponctuation,
    En dictions et dictées, abhorrées
    En punitions.

    Cour de récréation…

    Bancs d’école aux banc de bois
    Au abois, d’essais, qui
    Bonnets d’âne et blancs bonnets,
    En bons points,

    Sous les sarraus, lisent encore…

    Comment by Oxy — 31 octobre 2010 @ 5:37

  7. Oh vos textes sont… comment dire… il y en a un au moins que je préfère, mais je ne peux pas dire lequel sinon les autres vont m’en vouloir et parmi les autres il y en a quand même que je ne citerai pas mais bon c’est comme ça. Désolé d’apprendre que Manuel est malade. Puis je suis triste d’apprendre la fausse couche de Juana. Depuis le temps qu’elle essaie. Heureusement qu’Yves Duteil est là. J’espère qu’il ne nous fera pas le coup de prendre un enfant par la main, alors que Juana a fait une fausse couche. Les gens sont d’un maladroit des fois… ils mériteraient un bonnet d’âne et blanc bonnet que cela ne m’étonnerait guère.
    À la semaine prochaine alors?…

    Comment by Pépé — 31 octobre 2010 @ 9:31

  8. Oui, je te rejoins Pépé… « Oh vos textes sont… comment dire…  »
    Tant d’émotion en découvrant vos mots si touchants, si vrais! Je ne peux vous dire que.. merci d’avoir autant partagé!

    Ma pensée chaleureuse pour vous tous, sans oublier notre chère Lali… qui permet de faire naître de si si belles expressions!

    Comment by Chantal — 1 novembre 2010 @ 10:56

  9. Partie vers ma campagne pour quelques jours j’ai enragé de ne pouvoir utiliser la clé 3G que j’avais religieusement emporté, trop heureuse de pouvoir pendant ma petite retraite me connecter … et bien … non ! grrrr et bouh et pfff … zone non couverte ! pas d’internet ! et pas de texte déposé chez Lali 🙁
    « La récitation » que j’avais préparé restera donc dans mon carnet 😉

    Mais c’est un plaisir de vous lire, et je dois dire que vos mots me consolent du reste 🙂

    Bravo

    Comment by Chris — 2 novembre 2010 @ 18:33

  10. Je dis un grand merci à Flairjoy, la petite jardinière, Armando, LOU, Oxy pour vos superbes textes qui m’apportent toujours un grand plaisir de les lire et l’émotion en plus. Grâce à Lali, nous avons un beau partage.

    Merci aussi à Pépé, Chantal et Chris. J’aime vos mots, ils sont chaleureux et pour toi Chris, ce sera pour la prochaine fois 😉

    Mes amitiés à vous tous!

    Comment by Denise — 3 novembre 2010 @ 10:43

  11. Et pour moi et Chantal ce sera pour quand Denise?

    Comment by Pépé — 3 novembre 2010 @ 10:52

  12. Surtout, Pépé, que je parie que Chantal brûle d’impatience…

    Comment by Pépé de Cordoba — 3 novembre 2010 @ 10:53

  13. M’enfin Pépé… Pour toi et Chantal, c’est quand votre coeur guidera votre main pour écrire aussi. Mais sache Pépé, que Chantal a déjà écrit de beaux textes et puis c’était les préparation de son anniversaire… J’ai écrit cela à Chris, car elle avait préparé son texte mais n’a pas eu accès à Internet à l’endroit où elle se trouvait 😉 Voili, voilà!

    Comment by Denise — 3 novembre 2010 @ 12:34

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