Des nouvelles déroutantes
Doux leurres, de Colette Lambrichs, née à Bruxelles, regroupe de courtes nouvelles, chaque fois incisives et déroutantes. Concises, presque économes, la plupart d’entre elles portent un regard énigmatique sur le réel. On peut aimer, ou pas. Or, moi j’aime ce regard, j’aime être déroutée, emmenée dans des univers qui n’ont rien du connu et sur lesquels on dérape.
De la mer du Nord en passant par Sintra et Paris, Colette Lambrichs nous offre des décors insolites pour des nouvelles qui ont plus qu’un ton. Des nouvelles qui portent en elles l’art de nous faire fléchir dans l’abîme du rêve. Et des questions.
Sans tarder, je note dans mon petit carnet rouge, spécial » Lali », le nom de ce recueil!
Quand je pense qu’avant de venir en ton pays… je n’avais jamais lu de recueils de nouvelles! Eh oui! lacunes… mais grâce à tes bons conseils, je me rattrape. Merci!
Comment by Chantal — 26 décembre 2009 @ 15:45
Merci, Lali, j’ai bien envie de lire ça aussi !
Comment by Lusina — 20 janvier 2010 @ 10:24
Je découvre non sans bonheur que la sobriété est une « marque de fabrique » de cet auteur – d’autant plus que cette sobriété cache une réelle profondeur! Merci pour cette référence. je viens de finir son roman « La Guerre », avec bonheur.
Comment by DF — 22 juillet 2011 @ 15:38