Lali

27 octobre 2009

Des contes cyniques, pour qui aime le genre

Filed under: À livres ouverts,Mes lectures belges — Lali @ 20:21

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Je n’avais pas lu Jacques Sternberg depuis un moment. Et pourtant, ses Histoires à dormir sans vous ne sont jamais bien loin, si bien qu’il m’arrive régulièrement d’ouvrir ce livre pour parcourir une nouvelle, n’importe laquelle. Pour ce bonheur de l’économie de mots, pour ce regard cynique sur la vie, sur la mort, sur les femmes, qui est le sien. Ce regard que j’ai retrouvé dans Contes griffus.

Rarement tendre dans le sens propre du mot, Sternberg met en scène des écrivains, des hommes aimant la mer, des hommes volages, des femmes de rêve, Dieu, le destin, le jazz, l’amour, la mort, dans des nouvelles qui tiennent en quatre lignes ou le plus souvent en une page ou deux. Ainsi, celle-ci :

L’apparence

Il avait une telle crainte de paraître vraiment son âge devant cette si jeune femme qui l’acceptait dans sa vie, qu’il ressentait le besoin de se raser de frais quand il lui téléphonait.

On n’aime ou n’aime pas Sternberg, il en est ainsi. Avertissement tout de même : âmes sensibles s’abstenir.

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