De quoi rêver toute la journée
Elle aime lire le journal avant tout le monde, quand tous dorment encore. Même si elle ne saisit pas vraiment les enjeux politiques et économiques. Ce qu’elle aime, c’est le nom des pays et chercher de l’information sur chacun d’eux. Comme autant de promesses de voyages. La petite lectrice d’Aaron Shikler s’imagine exploratrice ou capitaine. Et elle rêve en lisant des noms comme Zimbabwe ou Honolulu. Plus ils sont difficiles à écrire et à prononcer, plus ils l’intéressent. Et ce matin, il y a un nouveau nom pour rêver. Kuala Lumpur. De quoi rêver toute la journée.
La petite trouvera certainement encore plein de mots encore plus imprononçables pour rêver et peut-être qu’un jour, elle trouvera une carte du monde et pourra situer tous ces endroits. Encore des rêves en perspective car elle aura peut-être envie des les découvrir lorsqu’elle sera plus grande.
Comment by Denise Rossetti — 6 septembre 2007 @ 7:14
Je suis passée derrière le canapé et j’ai regardé par-dessus son épaule. Elle lit ce qui est le plus intéressant : la BD. Les gros mots de la politique l’ennuient. Splatch !!
Comment by Reine — 6 septembre 2007 @ 15:36
Moi quand j’étais petit, je ramassais des feuilles d’arbres que je laissais sécher dans un cahier.
Je me rappelle que je passais des après-midi entiers à les regarder … et je rêvais de forêts … pleines d’arbres avec des feuilles pareilles a celles qui étaient dans mon chaier …
Comment by Armando — 7 septembre 2007 @ 9:05
Armando,moi aussi je faisais sécher les feuilles,et je le fait encore !! mais c’était pour savoir le nom de l’arbre,et essayer de garder ces si belles couleurs !!
De temps en temps j’en touve dans les livres,et là je redeviens petite fille un instant,car je me souviens…
Alors tout doucement je referme le livre pour la retrouver à un prochain passage,comme dans un doux nuage,je la laisse..
Il y a aussi des fleurs…dans bien des pages.
Comment by géraldine — 7 septembre 2007 @ 13:01
Si toutes nos feuilles séchées retournaient sur branches et troncs, elles formeraient une belle forêt. Celle de l’enfance, qui vit encore en chacun de nous et qui parfume notre présent partagé de senteurs boisées. Forêt éternelle qui pourrait certainement s’abriter au pays de Lali, mais pas seulement, tous les pays ont au moins quelques boisseaux, même les déserts.
Comment by Reine — 8 septembre 2007 @ 2:14
Une fleur séchée dans un livre représente des souvenirs inoubliables…
Comment by Denise Rossetti — 8 septembre 2007 @ 16:28