Chaque matin
Chaque matin, il entre dans le jardin de la lectrice de Kip Decker. Il la regarde. Ému. Ému qu’elle l’ait laissé prendre tant de place. Si bien qu’il a envie de lui déclamer les vers de Ruy Cinatti :
Prendre entre mes mains le souffle très doux
Qui affleure à ta bouche
L’apporter à mes lèvres pour un baiser
Pareil à celui que, timidement,
Donne qui se penche pour écouter
Le flux de la rosée
Sur les fleurs de l’aurore.
(tiré de l’Anthologie de la poésie portugaise contemporaine)
Merci Lali pour cette splendide toile ainsi que pour les merveilleux vers de Ruy Cinatti. C’est de toute beauté…
Comment by Denise Rossetti — 19 septembre 2007 @ 9:28
Je suis ravi que tu découvres et fasses découvrir la poésie portugaise qui possède quelques merveilleux textes.
J’espère que cela ouvre ton blog à des nouveaux horizons où la langue portugaise est parlée … Portugal, Brésil, quelques pays d’Afrique, Tomé, Timor … c’est beau un monde qui s’entoure de douceur …
Comment by Armando — 20 septembre 2007 @ 2:43
Lali et Armando : Message reçu, je vais lire l’ »Anthologie de la poésie portugaise contemporaine ». Une vraie découverte et je m’en réjouis d’avance. Merci !
Comment by Reine — 21 septembre 2007 @ 14:58