Ce que mots vous inspirent 59
Les curés se consolent de n’être pas mariés quand ils entendent les femmes se confesser. (Armand Salacroix)
Le lectrice peinte par Ricardo Brigada y Panizo semble bien souriante. Serait-ce la citation qu’elle vient de lire qui lui a dessiné ce sourire? À vous de nous dire si elle vous fait sourire ou grincer des dents puisque c’est la citation de la semaine. Pour ce que mots vous inspirent.
Vous avez, comme chaque fois, une semaine pour laisser aller votre imagination dans la direction que vous voudrez, en utilisant la forme littéraire qui vous plaît, sans règles et sans contraintes.
Et puis, si vous connaissez bien un curé, et qu’il a le sens de l’humour, demandez-lui ce qu’il pense de cette citation!
Bon mercredi à tous et à toutes!
j’ai une amie blog lanourse avec son petit bidule qui passe sur mon blog, aujourd’hui bidule ma dit va voir chez lali car elle parle de chose qui correspond a ton article d’hier, article collection
j’ai aussi ce genre de chose que cet article mais c’est pour semaine prochaine
amitiés de côte d’or
Comment by babette — 10 décembre 2008 @ 9:29
« En entendant les femmes se confesser », les curés doivent faire preuve d’une grande diplomatie et se disent, comme leur vie est compliquée…
Comment by Denise — 15 décembre 2008 @ 14:49
Oh les secrets et mystères de confessionnaux! Combien de jeunes curés auront rougi jusqu’aux oreilles, voire beaucoup plus, aux récits furtifs ou plus détaillés d’activités salaces? Combien de responsables d’office remués au plus profond des entrailles, à la narration de ces mêmes grivoiseries? Ou alors choqués au-delà de tout, et pourtant contraints d’administrer le pardon. Combien de personnes, hommes ou femmes, auront-elles secrètement joui une fois encore et plus ardemment, de donner voix à leurs fautes en ce lieu clos? Combien de fidèles contrains et contraintes de s’inventer des péchés, comme l’enfant de six ans, envoyé (e) chez le confesseur. Combien d’enfants abusés? Combien de confesseurs dans l’urgence de se confesser, et qui s’en moquent et l’ignorent? Combien de coupables réitérant leurs actes, à peine prononcés les derniers mots de la pénitence? Puisqu’il suffisait ensuite de se re-confesser! Combien de rendez-vous donnés à l’abri de ces alcôves? Les murs ont des oreilles, dit-on. L’intérieur des confessionnaux doit résonner d’autant d’infamies et d’abjections, que l’extérieur en est souvent superbe, orné de beau bois sculpté. Cependant, il a du s’y dire aussi parfois de belles paroles. S’y formuler et s’y entendre des repentirs sincères et émouvants. Y couler de vraies larmes purificatrices. Oh, les secrets et mystères des confessionnaux! Que de choses à entendre, à dire! Et que de choses tues, à jamais enfouies dans les murs et dans les oreilles. Oh les secrets et mystères…!
Comment by Anémone — 11 septembre 2016 @ 7:13