Lali

26 juin 2007

Belgiquébécoise

Filed under: Mes histoires belges — Lali @ 20:09

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Je ne peux m’empêcher de penser qu’il y a deux ans, à pareille heure, j’étais à l’aéroport, à quelques minutes de m’envoler pour Paris où m’attendait Sonia. Comme je ne peux m’empêcher de penser aussi au Thalys qui allait trois jours plus tard m’emmener à Liège où débuterait ce périple qui a fait que même si je suis rentrée, même si j’ai quitté la Belgique et mes amis, la Belgique ne m’a jamais quittée et n’a cessé de grandir en moi, puisqu’où que j’aille, quoique je fasse, la vie ne cesse de mettre des Belges sur mon chemin.

Non, non, je ne fais pas exprès. Mais si d’aventure, je me retrouve sur un forum, la première personne à venir me dire bonjour habitera en Belgique. C’est comme ça. Bien sûr, je pourrais ajouter tellement de détails que vous diriez que c’est trop, mais pourtant… Le frère d’un de mes collègues habite Bruxelles. Mon frère adoptif qui habite La Louvière vient d’épouser une Québécoise. Quelqu’un me demande son chemin et je reconnais l’accent liégeois. Et je pourrais continuer ainsi longtemps, car les liens belgo-québécois font et sont mon quotidien.

Certains de mes amis prétendent que je suis la plus Belge des Québécoises, mais je ne m’aventurerai pas à affirmer une telle chose. Je choisirai plutôt pour me définir un néologisme bien à moi : Belgiquébécoise. Ça n’existe dans aucun dictionnaire, mais ça me définit tout à fait. Je crois que j’ai trouvé ce mot en rentrant en juillet 2005 et qu’en dehors de Lali, c’est le seul autre pseudo que j’utilise.

Tout ça pour dire que ce soir je ne peux m’empêcher à ce soir du 26 juin 2005 où j’allais m’envoler vers l’Europe, vers Paris. Destination qui allait être suivie par des arrêts en verte Wallonie dont certains lieux me rendent parfois nostalgique : Comblain-la-Tour, Esneux, Dinant, Namur, Durbuy, Redu, Villers-le-Bouillet. Puis Bruxelles. Et Bruges et Ostende. Je pourrais allonger la liste, il va sans dire, mais j’ai amplement de quoi rêver avec ces seuls souvenirs. Jusqu’à ce que d’autres s’inscrivent. Peut-être pas en août. Peut-être plus en automne. Peut-être plus tard. Mais d’autres s’inscriront.

10 juin 2007

Les amis belges de Nathalie

Filed under: Mes histoires belges — Lali @ 21:16

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Le lecteur assis sur un banc de Huy est-il en train de lire le très beau texte sur les Belges qu’a écrit Nathalie Chassériau sur vive la lenteur qu’on lui aurait imprimé? J’ai envie de le penser. J’ai trouvé dans cet hommage tout simple tellement de chaleur qu’il me fallait le signaler et de plus, inviter mes amis belges qui comptent tant pour moi à le lire. Il y a beaucoup d’eux dans ces lignes, même si Nathalie les adresse à ses amis belges. Ils ressemblent aux miens.

6 juin 2007

Moments d’éternité

Filed under: États d'âme,Mes histoires belges — Lali @ 18:35

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Dans quelques heures, Armando sera à Bruges. Encore un moment d’émotion pour lui qui aime tant cette ville. Un de ces moments d’éternité à nul autre comparables.

Je le sais, je le sens, parce qu’un jour de juillet 2005, Nath et moi marchions dans Bruges ensemble. Sous un soleil qui n’était qu’à nous. L’océan était aboli. Nous avions pour toute musique celle de nos cœurs battant à l’unisson, comme ils peuvent le faire dans l’amitié.

Il fait nuit sur Bruxelles. Et j’ai envie de croire qu’un jour Armando m’emmènera à Bruges.

4 juin 2007

Les liseuses de la mer du Nord

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Et parfois mon esprit se perd dans des souvenirs de mer du Nord dont j’avais tant rêvée, dans des toiles de peintres belges. Et parfois, je rêve si bien que je deviens les lectrices d’Albert Claes-Thobois. Comme un jour de juillet 2005.

Il me tarde d’entrer dans les tableaux à nouveau. À Ostende ou ailleurs. D’ouvrir un livre et de me laisser bercer par le bruit des vagues.

26 mai 2007

Quel temps fait-il à Ostende?

Filed under: Couleurs et textures,Mes histoires belges — Lali @ 3:20

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Quel temps fait-il à Ostende? Ce ciel un peu bleu, un peu couvert peint par Ivan Taylor? Ou le ciel gris de juillet 2005?

Comme il me tarde de retrouver ces morceaux de moi que j’ai éparpillés à Namur, à Dinant, à Ostende et ailleurs. Comme il me tarde de retrouver ma Belgique que j’aime et ceux que j’ai laissés derrière moi ou que je vais enfin connaître. Comme il me tarde de pouvoir dire Je pars. Et pourtant, ce ne sera pas juin. Peut-être août.

Ce serait le plus beau des cadeaux d’anniversaire que d’être là-bas pour le souligner. Je ne cesse d’y penser. C’est plus qu’un objectif, c’est un besoin. De ceux que la raison n’explique pas. De ceux qui existent, simplement. Incontournables. Mais essentiels.

J’ai tant laissé de moi là-bas que parfois il m’arrive de penser que mon cœur est quelque part en Wallonie dans un de ces villages ou de ces cafés où je me suis arrêtée. Et il l’est sûrement puisque l’autre soir, à Hamoir, dans ce Café des Sports où j’ai passé quelques soirées, un cycliste québécois s’est arrêté. Tout de suite, on lui a fait la fête. Il avait mon accent. Et pour expliquer un tel accueil, Jacques a téléphoné pour que je parle au Louis de Saint-Agathe! Je crois que la bière blanche qui arrivait régulièrement devant lui au nom de l’amie du Québec et offerte par les gens présents dans le café, commençait à avoir raison du bougre. Je ne crois pas que quand il a laissé sa bicyclette devant le café il ait une seule minute imaginé que dans ce petit café on lui servirait, outre de la bière, quelques expressions québécoises que mes amis du café ont retenues.

Oui, il y a encore des traces du passage de Lali chez les Belges. Et l’envie d’en laisser de nouvelles.

24 avril 2007

Il faisait beau à Bruxelles

Filed under: Mes histoires belges,Vos traces — Lali @ 7:08

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Il faisait beau à Bruxelles il y a quelques jours, quand Jean-Marc a pris ces photos pour me dire qu’il m’attendait, que la ville m’attendait, qu’elle s’était faite belle, peu importe si je pouvais aller la retrouver et revoir mes amis en juin ou en août. Elle sera toujours là, Bruxelles ma belle. Pour moi. Peu importe la saison.

14 avril 2007

Le cadeau de Jean-Marc

Filed under: États d'âme,Mes histoires belges,Vos traces — Lali @ 14:43

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Petit clin d’œil à Brel. Petit clin d’œil à cette journée de juillet 2005 où j’y étais. Tout ça grâce à cette photo de Knokke prise par Jean-Marc hier et qu’il m’offre, comme pour me dire que la mer du Nord m’attend. Et pour vous dire que j’ai hâte de la retrouver.

Vivement Paris, vivement la Champagne, vivement la Belgique. Vivement surtout que je puisse décider des dates et acheter mon billet. Vivement aussi pouvoir dire : j’arrive!

11 mars 2007

Projet: le parc de la Dodaine

Filed under: Mes histoires belges — Lali @ 22:26

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C’était la fin de semaine des appels téléphoniques de Belgique, comme je suis presque toujours hors ligne sur MSN, trop occupée par mes lectrices et à écrire pour prendre le temps de clavarder. Du coup, où est passée Lali ? Vendredi, c’était Carine; aujourd’hui, Seb. Les voilà rassurés: je suis toujours en vie, je veux toujours autant aller en Belgique et je passe mon temps à écrire.

Et Seb me rappelait qu’on va fêter ses 30 ans le 1er juillet et qu’il espère que je serai là. Qu’il m’a promis pour la suite de mes aventures belges commencées en 2005 le parc de la Dodaine, à Nivelles, pour une longue promenade. Je suis partante, parce que ce parc est paisible et d’autant plus partante depuis que je sais qu’on y trouve des gargouilles.

Et grâce à Seb et à Carine, je me suis remise à rêver, à imaginer ce voyage auquel je veux croire. Et je veux le préparer avec la même énergie que je préparais celui d’il y a deux ans, avec des objectifs mais surtout beaucoup d’improvisation, parce que l’amitié est bien plus importante que les paysages.

10 mars 2007

Un blanc-coca pour rêver

Filed under: Le plaisir des papilles,Mes histoires belges — Lali @ 22:50

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Parce que je veux croire que je vais partir et que je boirai du blanc-coca sur place dans trois mois et demi, je me suis servi un petit mélange bien wallon, à savoir du peket nature avec du coca.

J’étirais ma bouteille depuis mon retour en juillet 2005, mais ce soir j’avais trop envie de croire que je vais partir et je voulais ajouter du poids à cette foi en trinquant à celle-ci. Étonnant pour moi de me servir ainsi un verre d’alcool – dilué – alors que je suis seule. C’est ce que je me disais en regardant sur le comptoir une bouteille de vin ouverte il y a quatre semaines et que je n’ai pas touchée depuis.

Mais ce soir, je suis dans ma bulle, je rêve et j’écris et ce n’est pas un un blanc-coca qui va me faire perdre la tête. Ce sera différent le soir où j’irai à Liège à la Maison du Peket pour une dégustation de genièvre (l’autre nom du peket), car la carte en offre 250 différents, la plupart fruités. Ce soir-là, je risque de rentrer sur les rotules, mais bon je serai en vacances, si prétexte il faut!

Bientôt Huy ?

Filed under: Mes histoires belges — Lali @ 0:29

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(Photos de Daniel Durwael)

6000 km. Ce n’est pas vraiment le bout du monde. Mais trop loin pour aller y passer la soirée. Et pourtant, ce serait formidable de pouvoir dire à mes amis belges de me rejoindre à Huy pour une soirée. Qu’on va se retrouver sur la grand-place et qu’on va parler, parler jusqu’au matin. Qu’ils seront tous là.

Puis-je déjà y rêver alors qu’il est trop tôt pour poser les dates de mes vacances ? Puis-je me vraiment espérer être en Belgique fin juin pour l’anniversaire de Sébastien ? Puis-je espérer squatter le sofa de Carine à Andenne ? Puis-je déjà me projeter dans le temps et me dire que oui c’est possible ? Que je vais à nouveau me promener dans les rues de Huy avec Nathalie ? Que je vais voir Verviers avec Jocelyne ?

Tellement de choses se sont produites ces derniers dix-huit mois, des bonnes et des moins bonnes, que j’ai un peu de mal à voir si loin dans le temps. Alors qu’au fond trois mois et demi, c’est si court. Que ce sera vite passé.

Il me tarde de revoir Paris, de faire un crochet par la Champagne avant de retrouver ma Belgique tant aimée, parce qu’il y a tant de gens que j’aime dans ces trois endroits. Mais en même temps quelque chose me retient de trop rêver afin de ne pas être déçue. Je l’ai été suffisamment récemment pour ne pas me jeter à corps perdu dans ce projet de voyage. Et pourtant, comme j’aimerais déjà savoir la date à laquelle je pourrai partir. Comme je voudrais déjà être en mesure d’annoncer que j’arrive.

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