Lali

Alors que je viens à l’instant de valider les textes déposés sur le collage de dimanche dernier, que je vous invite d’ailleurs à lire et à commenter, je vous propose de rejoindre la lectrice peinte par l’artiste Steve Henderson dans le fabuleux décor où elle s’est installée pour lire.

Faites connaissance. Parlez-nous d’elle. De votre rencontre. Nous nous réjouissons déjà de vous lire dimanche prochain lorsque vos textes seront validés, et pas avant, comme le veut l’habitude.

D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous les envosmotistes et à ceux qui les lisent.

Le jour de mes 13 ans, ma mère me remit un écrin qui contenait la bague que mon grand-père offrit à ma grand-mère avant de partir au front. Une bague que celle-ci remplaça des années plus tard par sa bague de fiançailles. Une bague toute délicate composée de deux rubis et d’un diamant. Une bague que ma grand-mère donna à sa fille le jour de ses 13 ans.

Une bague qui ne m’a jamais quittée depuis.

*illustration de Christina Gransow

Le jour de mes 7 ans, papa a stationné la voiture devant la maison et non dans l’entrée du garage. Nous sommes sorties, maman, Monique et moi le rejoindre, étonnées et curieuses.

Il n’attendait que cela pour ouvrir le coffre et en retirer mon cadeau d’anniversaire. Une belle bicyclette bleue sans petites roues amovibles. Une bicyclette de grande fille sur laquelle je suis montée et avec laquelle je me suis élancée, ivre de joie, avec une simple poussée de papa.

Inoubliable.

*illustration de Daniela Costa

J’ai aujourd’hui 50 ans et des poussières pour la dernière fois. J’entame donc ma soixantième année, et si celle-ci passe aussi rapidement que les précédentes, nous y serons en deux temps trois mouvements.

Mais en attendant, j’ai choisi de partager avec vous mes anniversaires les plus marquants qui sont au nombre de six.

Et le premier de ceux-ci est celui soulignant me trois ans pour lequel ma mère avait préparé une fête qu’elle voulait inoubliable. Et elle le fut, car quand j’en ai eu assez, les cadeaux déballés et le gâteau décoré de Smarties mangé, je demandai à haute voix : Et maintenant, ils s’en vont quand?

Inutile de préciser que ma mère ne se donna pas la peine de me préparer une autre fête avec invités et ballons. Une fois lui a suffi.

*illustration de Kamille Toivo

J’ignore exactement d’où me vient cette passion pour les bateaux. J’imagine que cela date de mes vacances à Cape Cod, alors que je n’avais pas encore cinq ans. Il y avait des voiliers partout. Et quand il faisait noir, papa sortait ses jumelles afin de nous faire voir les paquebots illuminés.

Cette toile peinte par l’artiste russe Vlad Kravchuk ne pouvait donc que tomber dans mes goûts.

Notre langue est sacrée. Protégeons-la, veillons-la comme un feu qui ne doit jamais s’éteindre, car c’est lui qui doit éclairer la nuit du monde. (Anise Koltz)

*toile de David Gista

Si je devais recommencer ma vie, je tâcherais de faire mes rêves encore plus grands, parce que la vie est infiniment plus belle et plus grande que je ne l’aurais jamais cru. (Georges Bernanos)

*toile de Pol Ledent

Toujours se fier à l’histoire, jamais à celui qui la raconte. (D. H. Lawrence)

*toile d’Alexander Rose-Innes

L’avenir est une porte, le passé en est la clé. (Victor Hugo)

*toile de Wendelien Schonfeld

Deux cartes postales (images du haut et du bas), achetées à l’artiste lors d’un marché, m’ont permis de découvrir le travail de Rachel, que je vous invite à découvrir à votre tour.