Le geste est un effort de l’âme pour se communiquer à travers le corps, et faire passer dans l’âme de celui qui entend ce qu’elle sent et ce qu’elle voit. (Jean Domat)
*sculpture de Michel de La Perdrix
Le geste est un effort de l’âme pour se communiquer à travers le corps, et faire passer dans l’âme de celui qui entend ce qu’elle sent et ce qu’elle voit. (Jean Domat)
*sculpture de Michel de La Perdrix
Les membres du jury, peints au moment du décomptage par l’artiste Francis David Millet, viennent tout juste de me remettre les résultats et les réponses du quiz littéraire auquel certains d’entre vous ont joué pendant deux jours.
Il me fait donc plaisir de vous annoncer que la gagnante du Grand prix est Denise et que Prix spécial du jury a été décerné à Pépé de Bruxelles pour son esprit chevaleresque, étant donné qu’il a préféré jouer avec les mots plutôt de donner les réponses afin de laisser le Grand prix à quelqu’un d’autre.
Toutes mes félicitations aux vainqueurs et mes remerciements les plus chaleureux à tous les participants : Chantal, Denise, K., Joseph, Lou, Madame Zaza, Margotte, Olivier SC, Oth67, Pépé de Bruxelles, Pépé de Séville, Pépé (en bain) de Marie, Pépé Titi, Sév et Suzanne.
L’important, c’est de participer, a affirmé le sage Pierre de Coubertin qui ne serait peut-être pas sorti vainqueur de ce jeu!
Et maintenant, les réponses :
2.Louis Hémon – Maria Chapdelaine
3.L’école des femmes
4.Les éditions du Seuil
5.Heidi
6.George Orwell
7.Virginia Woolf
8.La reine morte d’Henry de Montherlant
9.Jersey
10.Le prix Victor Rossel, communément appelé le prix Rossel
11.Tintin
12.Émile Nelligan
13.Yasunari Kawabata
14.Francfort
15.La condition humaine
16.Marie Duplessis
17.Jane Marple, mieux connue sous le nom de Miss Marple
18.Les fantômes du chapelier
19.Le prix Pelléas
20.Charlotte et Emily Brontë
21.La petite sirène du Danois Hans Christian Andersen
22.Hamlet
23.Le cheval de Don Quichotte
24.Pearl S. Buck
25.Docteur Jivago de Boris Pasternak
26.Les Lusiades de Luís de Camões
27.Daphné du Maurier
28. Gabrielle Roy
29.Candide de Voltaire
30.Fernando Pessoa
31.À Sète
32.Jacob et Wilhelm
33.Marie Laurencin
34.André Breton
35.Le frère de Bonemine, l’épouse d’Abraracourcix
36.Exercices de style de Raymond Queneau
37.Françoise Sagan (Hélie de Talleyrand Périgord,prince de Sagan)
38.La guerre des mondes (H. G. Wells)
39.Le rouge et le noir de Stendhal
40.Pablo Neruda
41.Si par une nuit d’hiver un voyageur
42.Alain Stanké
43.Virgil Gheorghiu
44.Paul Claudel
45.Le singe de Jo et Zette (Hergé)
46.Le pont de la rivière Kwaï
47.Saint-John Perse
48.Yves Simon
Je sais, je sais, vous attendez tous impatiemment le dévoilement du nom du gagnant du jeu littéraire du weekend… Comme il me faut encore un peu de temps pour compiler et additionner — une heure environ, si vous profitiez de celle-ci pour faire un peu de lecture? La toile du dimanche 18 juillet a inspiré à Armando et à Denise des textes que vous pourrez savourer en allant ici tandis que je finis de compter. Bonne lecture, donc, et rendez-vous dans une heure!
*toile de Joan Griswold
Il a suffi d’un texte, d’un seul texte signé Barbara et tiré de Ma plus belle histoire d’amour pour que la lectrice peinte par Kathleen Ersey (dont on ne trouve plus trace) se sente interpellée. Ce texte :
La solitude
Je l’ai trouvée devant ma porte,
Un soir, que je rentrais chez moi.
Partout, elle me fait escorte.
Elle est revenue, elle est là,
La renifleuse des amours mortes.
Elle m’a suivie, pas à pas.
La garce, que le Diable l’emporte!
Elle est revenue, elle est là
Avec sa gueule de carême
Avec ses larges yeux cernés,
Elle nous fait le cœur à la traîne,
Elle nous fait le cœur à pleurer,
Elle nous fait des mains blêmes
Et de longues nuits désolées.
La garce ! Elle nous ferait même
L’hiver au plein cœur de l’été.
Dans ta triste robe de moire
Avec tes cheveux mal peignés,
T’as la mine du désespoir,
Tu n’es pas belle à regarder.
Allez, va t-en porter ailleurs
Ta triste gueule de l’ennui.
Je n’ai pas le goût du malheur.
Va t-en voir ailleurs si j’y suis!
Je veux encore rouler des hanches,
Je veux me saouler de printemps,
Je veux m’en payer, des nuits blanches,
A cœur qui bat, à cœur battant.
Avant que sonne l’heure blême
Et jusqu’à mon souffle dernier,
Je veux encore dire « je t’aime »
Et vouloir mourir d’aimer.
Elle a dit : « Ouvre-moi ta porte.
Je t’avais suivie pas à pas.
Je sais que tes amours sont mortes.
Je suis revenue, me voilà.
Ils t’ont récité leurs poèmes,
Tes beaux messieurs, tes beaux enfants,
Tes faux Rimbaud, tes faux Verlaine.
Eh ! bien, c’est fini, maintenant. »
Depuis, elle me fait des nuits blanches.
Elle s’est pendue à mon cou,
Elle s’est enroulée à mes genoux.
Partout, elle me fait escorte
Et elle me suit, pas à pas.
Elle m’attend devant ma porte.
Elle est revenue, elle est là,
La solitude, la solitude…
Écrivain reconnu et chanteur non moins connu, on lui doit les musiques de deux films de Diane Kurys.
*question reçu par le lecteur de Goya
Quel film inspiré d’un roman de Pierre Boulle met en vedette William Holden et Alec Guinness?
*question reçue par les lecteurs de John Dawson Watson
Quel écrivain français doit sa conversion aux vêpres auxquelles il a assisté en 1886 à la cathédrale Notre-Dame de Paris?
*question reçue par les lecteurs d’Adriaen van Ostade