Lali

29 juillet 2010

Ce que mots vous inspirent 198

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

phillips-ammi-1.jpg

Une seule chose est nécessaire : la solitude. La grande solitude intérieure. Aller en soi-même, et ne rencontrer durant des heures personne, c’est à cela qu’il faut parvenir. (Rainer Maria Rilke)

*toile d’Ammi Phillips

28 juillet 2010

Mon livre de chevet 2

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

daugaviete-mara-v.jpg

C’est la lectrice de Mara V. Daugaviete qui a ce soir ouvert Le Gardeur de troupeaux de Fernando Pessoa, ce livre que j’appelle « mon livre de chevet » depuis qu’il m’a été offert. Un livre qu’on parcourt dans l’ordre ou pas, auquel on revient toujours et duquel elle a tiré ces mots:

Mon regard aussi bleu que le ciel
est aussi calme que l’eau au soleil.
Il est ainsi, et bleu et calme,
parce qu’il n’interroge ni ne s’effraie…

Si je m’interrogeais et m’effrayais,
il ne naîtrait pas de fleurs nouvelles dans les prés
et le soleil ne subirait pas de transformation qui l’embellit…
(Même s’il naissait des fleurs nouvelles dans les prés
et si le soleil embellissait,
je sentirais moins de fleurs dans le pré
et je trouverais le soleil plus laid…
parce que toute chose est comme elle est, et voilà,
et moi j’accepte, sans même remercier,
afin de ne pas avoir l’air d’y penser…)

Anecdotes de réviseure 5

Filed under: Anecdotes de réviseure,Couleurs et textures — Lali @ 17:34

kiuchi-tatsuro.jpg

« J’espère qu’un jour je pourrai vous rendre l’appareil », a écrit dans un courriel un de ses collègues à un ami qui a longuement fixé l’écran, interdit. Ne sachant trop s’il fallait en rire ou en pleurer, ce dernier me l’a transmis. Et pas plus que lui, je ne sais s’il faut en rire ou en pleurer…

*illustration de Tatsuro Kiuchi

La suggestion du 28 juillet 2010

Filed under: Couleurs et textures,La suggestion du jour — Lali @ 12:00

cosme-jimenez-carlos-2.jpg

Voilà bien un endroit qui devrait plaire à la lectrice de Carlos Cosme Jimenez, que j’imagine curieuse et avide d’apprendre!

Ce que mots vous inspirent 197

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

glatz-oszkar-3.jpg

Un rêve qu’on renonce à interpréter est comme une lettre qui n’est pas lue. (François Weyergans)

*toile d’Oszkar Glatz

27 juillet 2010

Mon livre de chevet 1

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

hunt-william-henry-1.jpg

C’est en se promenant dans les pages de Lali que la lectrice peinte par William Henry Hunt a eu connaissance de quelques extraits du Gardeur de troupeaux de Fernando Pessoa (extrait 1, extrait 2, extrait 3), ce qui lui a donné l’idée d’ouvrir elle aussi ce recueil qui ne quitte pas ma table de chevet depuis août 2007.

C’est donc ce livre que parcourront les lectrices du soir ces prochains jours et duquel celle de ce soir a tiré ces mots :

Je regarde et je m’émeus.
Je m’émeus ainsi que l’eau coule lorsque le sol est en pente.
Et ma poésie est naturelle comme le lever du vent.

La suggestion du 27 juillet 2010

Filed under: Couleurs et textures,La suggestion du jour — Lali @ 12:00

whistler-james-abbott-mcneill-3.jpg

Puis-je vous inviter, ainsi que la lectrice de l’artiste James Abbott McNeill Whister à aller voir des toiles absolument renversantes?

Ce que mots vous inspirent 196

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

bogman-johannes-mattheus.JPG

Mieux vaut réfléchir avant d’agir que regretter après avoir agi. (Démocrite)

*toile de Johannes Mattheus Bogman

26 juillet 2010

Les mots de Barbara 12

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

unsigned-1903.jpg

C’est une lectrice peinte en 1903 par un artiste inconnu qui avait ce soir rendez-vous pour une dernière fois avec Barbara, avec ses mots, avec Ma plus belle histoire d’amour, avec ce texte, particulièrement :

La déraison

À te regarder vivre en plein soleil,
À te regarder vivre, je m’émerveille
Et j’en oublie l’hiver et son cortège.
Je ne vois plus tomber la neige.

J’ai trouvé, ce matin, à mon réveil,
Ce petit bout de givre sur mon sommeil.
J’ai trouvé, ce matin, au creux de moi,
Comme un cristal, ce bout de froid

Et j’ai posé sur ton épaule,
On ne croira pas, c’est vraiment drôle
Mais je l’ai vu se fondre, tout pareil
Comme du givre à ton sommeil.

Je vis sous un ciel aux couleurs d’ombre
Qui n’a ni juillet, ni décembre
A te regarder vivre, à l’abandon.
J’ai choisi pour saison, la déraison

Et fasse que longtemps, en plein soleil,
A se regarder vivre, on s’émerveille,
Et fasse que longtemps, en plein soleil,
A se regarder vivre, on s’émerveille.

C’est qu’alors nous vivrons à l’unisson
En ayant pour saison la déraison.
C’est qu’alors nous vivrons à l’unisson
En ayant pour saison la déraison,
La déraison, la déraison…

Anecdotes de libraire 72

Filed under: Anecdotes de libraire,Couleurs et textures — Lali @ 20:24

pryymak-olha-1.jpg

Depuis que j’ai adopté une bibliothèque de quartier, une véritable bibliothèque de poche quand on la compare à la Grande Bibliothèque où j’avais pris l’habitude d’aller, j’ai encore plus de plaisir à fréquenter la bibliothèque qu’avant. Il faut dire que celle-ci fait partie d’un réseau, ce qui permet des échanges entre les succursales du réseau à partir d’un catalogue commun accessible en ligne.

Du coup, en ne bougeant que les doigts, je choisis mes futures lectures à distance et je n’ai qu’à consulter mon dossier pour savoir si les livres sont à destination.

Mais ce n’est pas là le seul bonheur de cette bibliothèque. L’autre est un jeune préposé qui a une passion à la fois pour les nouvelles, les romans aux phrases brèves et cinglantes et les livres qui parlent des mots et des métiers du livre. De telle sorte que quand je rapporte des livres il n’est pas rare que je joue à la libraire et que je lui suggère un des titres que je viens de lire. Jusqu’ici, je ne me suis jamais trompée, m’a-t-il dit récemment en me faisant un magnifique cadeau : il a noté sur un bout de papier le nom d’une auteure montréalaise d’origine roumaine que je dois absolument lire.

*toile d’Olga Pryymak

« Page précédentePage suivante »