Les perles 7
Paru dans Le pays briard le 10 décembre 2002 :
11 personnes se sont présentées et 99 ont donné du sang.
Philippe Mignaval, Le grand sottisier des journalistes
*toile d’Adolf von Becker
Paru dans Le pays briard le 10 décembre 2002 :
11 personnes se sont présentées et 99 ont donné du sang.
Philippe Mignaval, Le grand sottisier des journalistes
*toile d’Adolf von Becker
Paru dans La Provence le 22 juillet 2000 :
L’explosion d’un camion embrasse trois maisons.
Philippe Mignaval, Le grand sottisier des journalistes
*toile de Reginald Marsh
Paru dans Var-Matin le 2 août 1992 :
Le Var est redevenu le Var avec son cortège de touristes venus des huit coins de l’Hexagone.
Philippe Mignaval, Le grand sottisier des journalistes
*toile signée Harry Van Dine
Paru dans Le Journal du Centre le 7 mai 1972 :
L’assassin a conservé le cadavre dans une chambre froide ce qui dénote un certain sang-froid.
Philippe Mignaval, Le grand sottisier des journalistes
*toile de Josef Scharl
Paru dans La Tribune le 28 juillet 2000 :
Le chalet a été emporté comme un fœtus de paille.
Philippe Mignaval, Le grand sottisier des journalistes
*toile de Karel Tuinart
Paru dans La Nouvelle République du Centre-Ouest :
Il a été enterré dans le caniveau de famille à Bordeaux.
Philippe Mignaval, Le grand sottisier des journalistes
*toile de Paolo Vallorz
Parce que Le grand sottisier des journalistes de Philippe Mignaval, qui a colligé des erreurs amusantes vues dans la presse au fil des ans, est un livre qui m’a beaucoup amusée, j’ai eu envie de vous offrir deux jours durant (à raison de vingt billets en tout) quelques extraits de ce recueil décapant qui réunit des coquilles qui sont parfois irrévérencieuses, ce qui n’est pas pour me déplaire.
Pour débuter, une perle parue dans Ouest-France le 8 août 1990 :
Les fouilleurs ont mis au jour les structures de trois larges murs parallèles formant un angle droit.
*toile de Natalia Ustinova-Buchmann
Douce plage où naquit mon âme;
Et toi, savane en fleurs
Que l’océan trempe de pleurs
Et le soleil de flamme;
Douce aux ramiers, douce aux amants,
Toi de qui la ramure
Nous charmait d’ombre, et de murmure,
Et de roucoulements;
Où j’écoute frémir encore
Un aveu tendre et fier —
Tandis qu’au loin riait la mer
Sur le corail sonore.
Paul-Jean Toulet, Les contrerimes
*choix de la lectrice d’Ion Musceleanu
Sans l’ennui, sans cette somnolence du temps où les choses perdent leur saveur, qui ouvrirait jamais un livre, quitterait sa ville natale? L’on a tout à redouter d’une société du divertissement continu qui saturerait jour et nuit nos moindres envies. (Pascal Bruckner)
*gravure de Gilles Demarteau
Toi, pour qui les dieux du mystère
Sont restés étrangers,
J’ai vu ta mâne aux pieds légers,
Descendre sous la terre,
Comme en un songe où tu te vois
A toi-même inconnue,
Tu n’étais plus, — errante et nue, —
Qu’une image sans voix;
Et la source, noire, où t’accueille
Une fauve clarté;
Une étrange félicité,
Un rosier qui s’effeuille…
Paul-Jean Toulet, Les contrerimes
*choix de la lectrice du peintre suisse Charles Clos Olsommer