Un dimanche lumineux 8
Notre espérance est le flambeau dans la nuit : il n’y a pas de lumière éblouissante, il n’y a que des flambeaux dans la nuit. (Edgar Morin)
*toile signée István Csók
Notre espérance est le flambeau dans la nuit : il n’y a pas de lumière éblouissante, il n’y a que des flambeaux dans la nuit. (Edgar Morin)
*toile signée István Csók
Dans les heures de calme, l’ennui peut être un bienfaiteur : il devient le régulateur de la pensée et souvent sa lumière. (Augusta Amiel-Lapeyre)
*toile de Viktor Efimovich Popkov
Le vers doit être à la fois transparent et fluide; il faut qu’il laisse passer la lumière et qu’il coule. (Louise Ackermann)
*toile de Linda Hillringhouse
L’esprit est un flambeau dont la douce lumière
Ne doit point offusquer les regards qu’il éclaire.
(Charles-Albert Demoustier)
*toile de Giorgio Kienerk
Dimanche 8 heures, heure de Montréal, au pays de Lali, cela signifie bien évidemment l’accrochage d’une nouvelle toile qui sera offerte à vos mots.
Faire vivre une toile, prêter vie à ses personnages, imaginer une scène, voilà ce que vous faites depuis plus de 200 semaines, juste pour le plaisir de le faire et de partager avec nous vos écrits.
Puisse la toile de l’artiste tchèque Karel Šimůnek, connu notamment pour les affiches qu’il a réalisées pour le théâtre, vous inspirer.
À dans sept jours pour la suite, alors que tous vos commentaires seront validés d’un coup.
Les passions ferment tous les yeux, bouchent toutes les oreilles, et ne laissent pas le plus petit passage ouvert à la lumière et à la raison. (Louis-Philippe de Ségur)
*toile signée Henri Lebasque
La vie, c’est d’abord un vif flamboiement de rêves, puis une terne lumière faite de ternes heures, jusqu’à ce que la vieillesse amène à nouveau le vif flamboiement. (William Butler Yeats)
*toile de Delphin Enjolras
La couleur n’est pas au dehors. Elle est en soi. Seule la lumière est dehors. (Maxence Fermine)
*toile de Nello Iovine
Avec l’automne arrivant cette semaine, le nombre d’heures d’ensoleillement va peu à peu se réduire jusqu’au 21 décembre, ce qui nous fera allumer nos lampes plus tôt et nous lever en pleine noirceur. C’est pourquoi, aujourd’hui, le temps de dix toiles, en commençant par celle de George Clausen, il sera question de lumière, au sens propre comme au figuré.
Car, comme l’a exprimé Malek Chebel : Nous ne sommes que des trajectoires, nous sommes comme des lumières dans la nuit, qui rapidement s’éteindra.
Un rêve de bonheur qui souvent m’accompagne,
C’est d’avoir un logis donnant sur la campagne,
Près des toits, tout au bout du faubourg prolongé,
Où je vivrais ainsi qu’un ouvrier rangé.
C’est là, me semble-t-il, qu’on ferait un bon livre.
En hiver, l’horizon des coteaux blancs de givre;
En été, le grand ciel et l’air qui sent les bois;
Et les rares amis, qui viendraient quelquefois
Pour me voir, de très loin, pourraient me reconnaître,
Jouant du flageolet, assis à ma fenêtre.
François Coppée, Promenades et intérieurs
*choix de la lectrice d’Eva Bonnier