Un dimanche avec Graham Greene 4
Le temps passe, pour deux personnes, d’une façon si différente : il est rapide ou lent, suivant l’amitié qu’elles ressentent. (Graham Greene)
*toile de Max Ginsburg
Le temps passe, pour deux personnes, d’une façon si différente : il est rapide ou lent, suivant l’amitié qu’elles ressentent. (Graham Greene)
*toile de Max Ginsburg
Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance. (Graham Greene)
*toile de Karin Jurick
Nous n’arrivons jamais à nous faire à l’idée que nous comptons moins pour les autres qu’ils ne comptent pour nous. (Graham Green)
*toile de Dean Larson
Parce que nous sommes aujourd’hui le 2 octobre et qu’il y a 107 ans exactement naissait l’écrivain britannique Graham Greene, qui fit aussi carrière dans l’espionnage, ce dimanche sera consacré à des citations de l’auteur d’une vingtaine de romans, dont Un Américain bien tranquille, qui a été adapté par deux fois au cinéma. Et pour accompagner celles-ci, des personnages croqués dans des lieux publics, des personnages qui pourraient facilement passer pour des espions, en commençant par celui de l’artiste David Farren à qui j’offre ces mots de Graham Greene :
Quand on est jeune, on échafaude un programme de travail dont on s’imagine qu’il durera toute la vie et résistera à n’importe quel cataclysme.
Le matin n’est pas toujours
le lever du jour
et parfois même sa négation
l’impossible lendemain
je le savais déjà
j’ai simplement pris le risque
ultime
Normand de Bellefeuille, Un visage pour commencer
*choix de la lectrice d’Antoine Ferrari
Qu’examine-t-elle ainsi, plume à la main? Serait-ce la toile de la semaine? C’est ce que nous saurons dans 24 heures exactement, en même temps que nous découvrirons les textes que cette dernière aura inspirés.
*toile de Théobald Chartran
Il n’y a jamais de
mais
en amour
heureusement
il y a encore des mots
proscrits
vivons donc
avec tous les autres
Normand de Bellfeuille, Un visage pour commencer
*choix de la lectrice de Jeff Felker
Et si c’était ça le bonheur, pas même un rêve, pas même une promesse, juste l’instant. [Delphine de Vigan]
*toile d’Iran Lomeli
Je t’avais attendue
mais jusque-là sans douleur
j’attendais aussi le poème véritable
tu me l’as donné
alors désormais je me tais
je te laisse ma dernière lumière
tu éteindras
tu m’embrasseras en quittant
car tu étais, depuis longtemps,
mon imprévisible douleur
et demain
mon silence malheureux
Normand de Bellefeuille, Un visage pour commencer
*choix de la lectrice d’Alan Ferebee
L’activité est indispensable au bonheur; il faut que l’homme agisse, fasse quelque chose si cela lui est possible ou apprenne au moins quelque chose. (Arthur Schopenhauer)
*toile de Kirill Datsouk