Lali

25 août 2011

Aurelia Jane Lee, un nom à retenir

Filed under: À livres ouverts,Mes lectures belges — Lali @ 19:51

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Dès la première des neuf nouvelles que contient le recueil Les saisons intérieures de la toute jeune Aurelia Jane Lee, qui signe là son cinquième livre (trois romans et deux recueils de nouvelles) en autant d’années, j’ai été conquise. Aurelia Jane Lee, à qui l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique a décerné en 2007 le prix Franz de Wever pour son deuxième roman, L’amour, ou juste à côté, aime la finesse, les regards, les non-dits et exploite ceux-ci avec sensibilité.

Le résultat : un recueil qui aborde des thèmes comme la mort et l’amour, des thèmes universels qui seront éternellement exploités, avec une manière bien à elle de le faire. En effet, dans chacune des nouvelles, qu’elle mette en scène un vieil homme qui chaque semaine achète des fleurs et emprunte un livre à la bibliothèque, les deux destinés à sa femme décédée ou un jeune garçon qui fait connaissance avec sa voisine, qui vient de sortir de l’hôpital après un combat avec l’anorexie qui n’est pas fini, Aurelia Jane Lee installe une ambiance et choisit un angle de biais pour nous proposer son regard sur les gens comme sur les situations.

Avec des phrases brèves qui font fi des détails inutiles, l’auteure construit patiemment des histoires qui vous chavirent le cœur quand la chute vient interrompre le cours des choses ou alors donner son sens à certains gestes ou regards. Un magnifique recueil où écriture sensible, sens de la narration et économie de détails nous donnent envie d’une seule chose : lire autre chose d’Aurelia Jane Lee.

Lu dans le cadre du Challenge « Littérature belge » et du Challenge de la nouvelle.

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