Assise à son immense table
Les toiles sont posées contre le mur. Le peintre est absent. Il se repose peut-être, lui qui a peint toute la nuit, tandis qu’elle lit. Tandis que la lumière est parfaite. Et qu’elle profite de la lumière qui entre, du silence par moments entrecoupé de battements d’ailes annonciateurs du printemps.
Et saison après saison, la lectrice de Sergei Arsenevich Vinogradov est assise à son immense table où elle lit et où s’étalent bien souvent deux ou trois livres ouverts.