Lali

16 juillet 2013

Un pont 5

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

La ville se réduit à une promesse d’aube
La distance creuse un fleuve où s’enchevêtrent des énigmes
le voile d’une voix se retire des eaux glauques de l’absence
Le vide où l’on demeure embrasse tout l’horizon
chaque détail de soi dans le silence
découd paupières et papiers
Je réinvente la silhouette d’une femme
.

Claude Paradis, Un pont au-dessus du vide

*choix de la lectrice de Leonard Campbell Taylor

2 commentaires »

  1. I don’t speak French but I still wanted to tell you I am in love with your site and thank you for introducing me to so many artists that I was not familiar with. I pinned many items to my Pinterest

    Gail

    Comment by Gail — 18 juillet 2013 @ 17:45

  2. Thanks for your visits and message Gail!
    It’s always a pleasure to read a message like yours!

    Comment by Lali — 18 juillet 2013 @ 22:13

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