Lali

3 août 2008

En vos mots 69

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

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Qui dit dimanche dit accrochage de toile. Du moins, pour moi. Avec cette idée de trouver chaque fois une toile qui ne ressemblera pas à la précédente, qui se démarquera de toutes les autres, qui sera suffisamment évocatrice pour que vous ayez envie de la raconter en vos mots.

La lectrice de Ron Monsma aura-t-elle cet effet? Fera-t-elle jaillir des mots? Suscitera-t-elle une nouvelle ou un poème? Sera-t-elle muse pour vous, amis écrivains du dimanche?

Je laisse la lectrice à vos soins, à votre imagination. à vos mots. Vous avez toute la semaine, comme chaque fois, pour la raconter à votre aise. Ou vous pouvez le faire dès maintenant. Mais ce n’est que dimanche prochain que tous vos écrits seront validés d’un seul coup. Pour que nous ayons le plaisir à la suite ce que vos différents imaginaires auront choisi de nous livrer.

À dimanche prochain pour la suite!

4 commentaires »

  1. J’étais un ange perdu
    Dans les bras de belle en belle
    J’avais l’amour et presque tout
    Comme un amant infidèle
    J’étais sauvage et libertin
    Plein de vices et sans vertu
    Je n’avais pas connu de chagrin
    Mais depuis que je vous ai vue

    Mon cœur ne voyage plus
    Je ne sais plus où aller
    Tous mes rêves sont en vous
    Mes ailes se sont brisées

    Qu’avez-vous fait de moi Madame
    Que me cachait votre beau sourire
    Je brûle d’une étrange flamme
    Je n’ai point de mots pour vous le dire

    J’aimerais embrasser vos cheveux
    Sentir votre corps nu et parfumé
    Vous entendre murmurer ‘mon Dieu’
    Et d’épuisement dans vos bras me reposer

    Mon cœur ne fait plus de voyages
    Je n’ai plus envie de voyager
    Vous êtes dans toutes mes images
    Mes ailes se sont brisées

    Depuis que je vous ai vue
    Tous les printemps sont à naître
    Je rêve d’amour et surtout
    De tant de nuits à paraître
    Au clair d’une lune fidèle
    Qui veillerait tendrement sur nous
    Pour que dans vos yeux ma belle
    J’oublie que j’étais un ange déchu

    Comment by Armando — 3 août 2008 @ 10:46

  2. LE CROONER

    Mon chignon piqué de baguettes,
    Mon coeur fixé en épinglette,
    Mes yeux dessinés en amandes,
    Un pagne enroulé à mes hanches,

    Devant la murale chinoise
    Où tu chantais « Ma tonquinoise »
    Je rêve encore à ce moment
    Où tu m’as promis un diamant.

    En relisant ta dernière lettre
    Je me rends compte ce que peut être
    La vie d’un homme tel que toi
    Avec des femmes plein les bras.

    Je suis encore seule et en miettes
    Et toi tu chantes: »À bicyclette »
    Devant tes fans toutes en délire.
    Dès fois j’ai presque envie de rire.

    Je défais mon chignon piqué.
    Je vais rejoindre mon oreiller.
    J’enlève mon pagne de fortune
    Et je m’endors au clair de lune.

    Flairjoy

    Comment by Flairjoy — 3 août 2008 @ 14:53

  3. Kim posait chez elle pour un grand peintre japonais. Puisqu’elle avait les moyens, elle préférait poser dans son décor asiatique.

    Cela faisait un certain temps que Kim désirait faire une surprise à son bien-aimé. Et un jour, elle eu cette lueur. Oui, une toile, je souhaite lui offrir une toile peinte par ce peintre réputé pour la douceur de ces traits. Ce sera mon cadeau pour son anniversaire. Je choisirai un très joli cadre.

    Kim a connu Laurent à une soirée de fin d’études. Elle dessinatrice, lui ingénieur.
    Malheureusement pour Kim, de par son métier, Laurent était souvent absent. Ingénieur très consciencieux et très fort dans son domaine était appelé dans toutes les grandes capitales pour des temps indéterminés.

    Le peintre avait presque terminé. Encore une petite touche et tout sera parfait…lorsque la sonnette de la porte retentit.
    Très pudique, Kim demanda au peintre d’aller ouvrir et noua un drapé sur ses hanches.

    Mademoiselle, c’est pour vous, une lettre.

    Kim regarda la lettre qui venait d’un pays lointain et reconnu immédiatement l’écriture. Elle tourna le dos au peintre pour ne pas lui montrer son émotion. L’émotion fut grande, en effet.

    « Ma chérie, ma fleur de soie, mon bijou, j’ai une très bonne nouvelle à t’annoncer. Je viens de l’apprendre après trois heures de discussions avec mes chefs. Je viens d’être nommé Directeur général dans notre ville. Te rends-tu compte ? Nous ne serons plus séparés. Je rentre dès que possible, dans deux ou trois semaines. Oh quelle joie ma chérie !
    Je t’aime, je t’aime,
    Laurent »

    Kim, très émue avait de la peine à retenir ses larmes. Elle se retourne doucement vers le peintre et lui demande : En fond de toile, peignez quelques étoiles…il comprendra ! Car cette chanson, c’est la chanson qu’ils ont entendu lorsqu’ils se sont connus.

    Comme ces poussières d’étoiles,
    Parsemées au gré du vent
    Qui se bousculent emportées par le temps
    On marche et puis on court
    On fait des allers retours
    On est tombé du ciel
    Pour chercher l’amour

    On est tous des poussières d’étoiles
    Tombées sur la terre
    Qui se réunissent et s’unissent
    Depuis des millénaires
    On est tous des poussières d’étoiles
    Et je lis dans tes yeux
    Que tu me ressemble et qu’ensemble
    On ira loin tous les deux

    Isolés dans l’espace
    Comme des étoiles filantes
    On est perdu quand le cœur se tourmente
    Accrochés à nos rêves
    Parfois on a la fièvre
    Quand l’amour se finit

    On est des poussières,
    Des poussières d’étoiles
    Tombées sur la terre en pluie de cristal
    On est des poussières, Des poussières d’étoiles

    Norma Ray

    Comment by Denise — 8 août 2008 @ 11:19

  4. Merci à vous trois.
    C’est un bonheur de vous lire. Un grand bonheur qui fait le délice de mes dimanches et de sûrement beaucoup d’autres qui passent ici!

    Comment by Lali — 10 août 2008 @ 8:04

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