Novecento
Il est des livres dont on a tellement parlé, qui ont fait l’objet de tant de critiques qu’on reporte sans cesse la lecture de ceux-ci. Par peur de la déception. Peut-être. Et puis, on finit presque par oublier leur existence. Jusqu’à ce que, au hasard d’une visite en librairie, ils surgissent d’un rayon et nous fassent un clin d’œil. C’est ainsi que j’ai enfin lu Novecento : pianiste d’Alessandro Baricco, un de ces livres inclassables parce que certains en font un court roman, d’autres un poème en prose et la plupart un monologue. Or, ce titre est tout ça. Sûrement. Et même plus. C’est un long cri dans la nuit, quelques notes entre deux points d’orgue, le temps suspendu à une vague avant qu’elle ne s’effondre, un soleil qui n’en finit pas de se fondre dans la ligne d’horizon.
Et c’est aussi l’histoire d’un enfant naissant abandonné sur un transatlantique, de sa vie sur ce bateau qu’il n’arrivera jamais à quitter, de sa carrière de pianiste. Et l’histoire de chacun d’entre nous qui nous demandons parfois après quoi nous ne cessons de courir alors que la réponse se trouve au fond de soi. Ou pas très loin.
détails ici
Joli billet, vraiment !
Comment by Anne — 7 mars 2012 @ 7:23
Mais parfois on est sourd ou aveugle, et souvent les deux 😉 🙁
Comment by LOU — 7 mars 2012 @ 8:20
moi j’ai beaucoup aimé ce livre… mais je n’en ai encore jamais parlé sur mon blog 😉
Comment by Adrienne — 7 mars 2012 @ 9:24
Un petit ouvrage que j’ai lu à plusieurs reprises et à chaque fois avec autant de plaisir !
Comment by naline — 10 mars 2012 @ 8:18