Lali

6 février 2012

Trois nouvelles peu convaincantes

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 19:17

J’aime lire des nouvelles et pas juste parce que j’en écris, mais parce que j’aime cette idée d’un avant et d’un après dont on ne saura rien, de personnages esquissés sans plus, propres au genre. C’est donc toujours ravie que j’ouvre un recueil de nouvelles, autant parce ça me permet de retrouver l’écriture d’un auteur que j’aime ou parce que ça m’autorise de belles découvertes. Mais pas toujours.

C’est ainsi que j’ai croisé La lettre de Chattanika, un recueil de trois nouvelles, de Christiane Rolland Hasler, desquelles je ne retiendrai rien sinon que l’impression d’avoir lu des brouillons malhabiles. « La lettre de Chattanika », qui donne son titre au recueil publié en 2010 aux éditions Rhubarbe que je ne connaissais pas (et que je n’ai pas envie de connaître davantage tant le travail d’édition et de révision a été bâclé), qui n’en finit pas de s’étirer et de vouloir nous expliquer quelque chose qu’on a très vite compris, se révèle de peu d’intérêt. Quant aux deux autres, si elles n’avaient pas été elles aussi longues inutilement, elles auraient peut-être réussi à m’interpeller. Mais l’auteure s’est perdue en route, voulant trop semer de détails qui ennuient plus qu’ils n’éclairent. Et pourtant, la nouvelle qui clôture le recueil aurait pu, si elle avait été plus concise, se révéler fort intéressante avec cette idée que la photographie peut provoquer des catastrophes.

Une fois de plus, bonne volonté et littérature n’auront pas fait bon ménage.

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