Terre somnambule
J’avais tellement aimé Les baleines de Quissico qu’il me fallait me mettre un autre livre de Mia Couto sous la dent. J’ai donc choisi, parmi les quelques titres traduits en français de l’auteur originaire du Mozambique, celui qui l’a fait connaître, à savoir Terre somnambule, paru en 1992 (la traduction en 1994). Un roman sur fond de guerre où un jeune garçon et un adulte qui tente de fuir celle-ci s’installent dans un autobus calciné où dans une valise le plus jeune trouve des cahiers qu’il lit soir après soir afin de tuer le temps et de rêver à un monde meilleur.
Ce sont donc deux histoires qui s’entremêlent, celle du lecteur et de celui qui écoute, et celle des cahiers. Histoires toutes les deux tissées d’imagination, de mots inventés, de légendes et de littérature orale aux personnages démesurés et excentriques qui sont parfois plus vrais que les vrais. Un roman qui rend hommage à la culture mozambicaine en même temps qu’un roman sur la guerre, l’injustice et le rêve. Un roman qui ne peut laisser indifférent qui le lit.
Moi j’ai aussi bien aimé Les baleines de Quissico, mais j’avais trouvé à l’époque qu’il avait forcé un peu dans la moutarde…
Comment by Pépé — 20 octobre 2010 @ 23:01