Quand Modiano se penche sur l’horizon
La vie, comme un ligne à l’horizon, comme ces bribes de souvenirs que nous portons en nous et qui nous reviennent quarante ans plus tard alors que nous marchons sur nos proches pas. Tel est le propos du plus récent roman de Patrick Modiano. Un roman sur la mémoire où un Paris loin des grands boulevards se déploie, où entrent en scène personnages glauques, troublants, comme on en trouve dans le cinéma noir des années 40. Personnages fugitifs dont il reste un prénom, une adresse, une impression mais qui ont disparu, emportant avec eux des secrets dont le narrateur ne détiendra jamais la clé.
Un roman tout à fait modianesque, comme je les aime, avec cette impression qu’on touche toujours à l’essentiel, mais en l’effleurant, parce que l’essentiel est ailleurs, dans ce qui est tu. Comme l’horizon dont la ligne bouge sans cesse et que nos mains n’atteindront jamais.
Je suis intéressée quand on parle de Modiano car je n’arrive pas à entrer dans son monde, alors j’aime lire ce qui fait le plaisir d’autres lecteurs, en général du coup je repique vers un roman de Modiano et …retour à la case départ
Comment by Dominique — 17 août 2010 @ 2:27