Au pays des poètes russes 10
La lectrice du peintre espagnol Jose Miguel Roman Francés est restée longtemps prostrée, l‘Anthologie de la poésie russe à ses pieds. Quand je suis revenue, le livre était toujours là, intact, ouvert sur ce poème de Nicolas Yazikov :
Élégie
J’ai bien changé depuis que j’aime…
À présent triste, seul, rêveur,
Je m’attache aux étoiles blêmes,
À la nuit d’ombre et de langueur.
Lorsque la vespérale aurore
Apparaît derrière les monts,
Que l’eau dans les airs s’évapore
Et que se taisent les chansons,
Devant le fleuve aux yeux d’opale
Je guette, en mon rêve plongé,
Ce signe désiré, ton voile,
Là-bas sur le point d’émerger,
Ou bien dans la secrète sente
Les bruissement des pas légers.
Soleil, prolonge ta durée,
Sur l’eau laisse un rayon du jour!
Elle va venir, l’adorée,
Elle va venir, mon amour.
Doux et fleuri, comme j’aime ! Merci Lali !
Comment by Margotte — 21 octobre 2010 @ 4:28
Ce poème est une merveille si doux et la toile est un bijou!
Merci Lali pour toutes ces beautés qui font du bien au coeur.
Comment by Denise — 21 octobre 2010 @ 9:20
Je rejoins les mots de Margotte et Denise. Une toile de lectrice, comme je les aime! Que du bonheur!
Comment by Chantal — 21 octobre 2010 @ 15:25
bisous Chantal… allez bisous tout le monde… pas de jaloux.
Comment by Pépé — 21 octobre 2010 @ 23:09