Quelques poèmes de Rilke 9
La lectrice du peintre Charles-François-Prosper Guérin, comme celles qui l’ont précédée ces derniers soirs, a aimé ce recueil de Rilke qui réunit Vergers et Quatrains valaisains. Et tant aimé qu’il lui a été difficile de ne retenir qu’un poème…
Souvent au-devant de nous
Souvent au-devant de nous
l’âme-oiseau s’élance;
c’est un ciel plus doux
qui déjà la balance,
pendant que nous marchons
sous des nuées épaisses.
Tout en peinant, profitons
de son ardente adresse.
Profitons! J’y vois de l’espoir, une promesse.
Comment by Lune — 6 octobre 2010 @ 0:31
Superbe poème! Parfois, les voiles gris que nous pouvons avoir devant nous, s’écartent pour faire place à des jours meilleurs et lumineux.
Comment by Denise — 6 octobre 2010 @ 11:05