Petit blues… mais ça va passer
Quelqu’un, quelque part, je ne sais pas comment, a saboté une partie de mon travail. Une petite phrase qui était pourtant bien en français dans le document révisé et envoyé à qui de droit s’est transformée toute seule et apparaît désormais en anglais. J’ignore comment de telles choses se produisent. Je sais seulement que cette erreur qui n’est pas la mienne me reste sur l’estomac.
« C’est bien de se dire je sais pas
Apprenez-moi, apprenez-moi »
(Peyrac, toujours lui…)
Et je n’ai pas peur de dire que je ne sais pas, mais je ne prendrai pas les fautes des autres sur mes épaules, mes erreurs me pèsent assez sans ça. Si je sais, je sais. Si je ne sais pas, je le dis. Je ne clame pas tout haut mes bons coups, mais surtout je ne blâme pas les autres pour ce dont je suis responsable.
Et c’est peut-être parce que je suis ainsi que j’ai du mal avec ce genre d’incident qui, je le crains, risque de se reproduire. Et qui, en cette minute, gâche mon début de soirée, parce que je n’arrive pas à me le sortir de la tête.
Que vais-je bien écouter ou lire pour faire le vide dans ma tête ? Je ne veux pas devenir obsessive, je sais que c’est facile de le devenir. Allez, un grand bol de café, déjà, et on verra pour la suite. Je ne vais quand même pas filer sur une île déserte !