Lali et le ménage, ça fait deux !
Je ne m’appelle pas Madame Blancheville. Je ne suis pas née avec un seau dans une main et un aspirateur dans l’autre. Je ne sais même pas où j’ai pu ranger le porte-poussière, mais j’ai dans le bas de l’armoire tous les produits possibles et impossibles pour le grand nettoyage du printemps. Auquel je n’ai nulle envie de m’adonner. Pas plus que je n’ai envie de tout épousseter, de tout récurer de A à Z.
Et pourtant, ce serait un mal nécessaire. Où que je regarde, il y a des piles en équilibre. Pas une pièce qui ne soit épargnée. Une tornade n’aurait pas fait pire. Et elle aurait soulevé la poussière au lieu de la laisser là, en évidence…
Mais dès que je m’y mets, je me laisse distraire. Par un livre qui traîne au milieu d’une montagne de papiers à trier. Par un dépliant publicitaire qui me parle d’ailleurs. Par l’arôme du café préparé pour m’encourager, mais qui m’incite à m’asseoir pour bien en profiter…
Dans une autre vie, il devait sûrement y avoir quelqu’un pour ranger derrière moi, pour balayer et plier les vêtements, pour faire la vaisselle et laver les vitres. Et dans la suivante, il y aura sûrement un robot pour tout faire ça, j’ai déjà passé la commande.
Je crois que c’est parce que je n’apprends rien en faisant le ménage que je n’arrive pas à m’y mettre, malgré le fait que je sois bien contente de moi quand je m’y mets et que je constate le résultat. Tout est plus invitant qu’une vadrouille ou une guenille. Marcher, lire et me promener sur le net me nourrissent le cerveau. Le ménage… vraiment pas.
Non, je ne serai jamais Madame Blancheville. Et vivement que ma commande pour le robot arrive !
Lali, il est vrai que on ne se connait pas soi-même? Je vais finir par le croire
Je me souviens d’une Dame Blancheville, très gentille, toujours un sourire sur les lèvres et en plus dotée d’une tête remplie à raz bord. Cette dame, je l’ai vu à l’oeuvre, elle passait t’elle une tornade derrière un individu qui laissait tout traîner derrière lui et ce n’est pas tout. Lors d’un déménagement, elle a eu un accès de zèle, tel la tornade blanche de Monsieur Propre elle est passée et à éliminé toute poussières.
Elle est la fée des belges « lali » qui marque toutes les personnes qu’elle croise sur son chemin, ne laissant que de beaux souvenirs.
Comment by jocelyne — 16 mars 2008 @ 5:06