Sur les traces de Pessoa 5
La lectrice de Pascual Carlos Esteban ne savait de Pessoa que ce nom qu’on murmure avec respect. Mais, comme celles qui sont passées ces derniers soirs, elle s’est laissée emporter par les Poèmes païens et a retenu ceci :
Je veux, ignoré et tranquille
D’être ignoré, et tout à moi
D’être tranquille, emplir mes jours
De ne plus rien exiger d’eux.
Ceux que la richesse caresse,
L’or irrite leur peau,
Ceux sur qui la renommée souffle,
Leur vie se voile de buées.
Ceux sur qui brille le soleil
Du bonheur, sur eux viendra la nuit.
Mais pour celui qui n’espère rien,
Tout ce qui vient est un bienfait.
J’aime beaucoup les deux derniers vers…
Merci encore pour la découverte de ce poète, Lali.
Comment by chantal — 31 janvier 2009 @ 3:48
Doux samedi et dimanche à tous les petits ami(e)s. Nuages de bises….
Comment by chantal — 31 janvier 2009 @ 3:59
magnifique !!!
c’est fou comme pessoa trouvait toujours les mots justes !
Comment by tara — 31 janvier 2009 @ 5:30
Serait-ce un autre secret du bonheur que de ne rien espérer? Il est certain que cela empêche toute déception…
Ce Pessoa m’appelle à la réflexion. Quel poète!
Comment by Flairjoy — 31 janvier 2009 @ 5:47
C’est toujours un plaisir de lire les magnifiques poèmes de Pessoa !
Tout comme Chantal et Flairjoy, mes yeux se sont attardés sur les deux derniers vers que je trouve très beaux !
Comment by Denise — 31 janvier 2009 @ 9:05
…j’ai croisé en Patagonie pendant mon enfance une petite fille nommée Lali.
aujourd’hui Lali fait croiser mon « regard » avec les vers de Pessoa.
merci
Esteban
Comment by pascual carlos esteban — 10 mars 2009 @ 12:52