N’entre chez elle que qui elle veut
Combien de fois s’est-elle ouverte pour l’un ou pour l’autre ? Combien de fois s’est-elle laissée bercer par leurs jolis mots ? Elle ne compte plus, ne veut plus compter.
La lectrice de Gerry Knight a cru, a voulu croire. Mais trop souvent, on a pris quelque chose d’elle. C’est pourquoi, une fois de plus, ce soir, elle s’est isolée. Non pas que l’homme ne semblait pas intéressant. Non pas qu’elle n’aurait pas passé un agréable moment en sa compagnie. Rien de cela. Mais l’homme voulait prendre ce qu’elle ne voulait pas donner. Il désirait entrer dans son univers alors qu’elle n’y tenait pas. Rester à la surface des choses sans qu’il n’aille plus loin dans sa quête lui aurait suffi. Mais ce n’était pas assez.
Or, n’entre plus chez elle qui veut. N’entre chez elle que qui elle veut. Son insistance aura été grande à vouloir qu’elle se livre trop vite, qu’elle lui fasse partager les livres qu’elle aime, qu’elle écoute de la musique avec lui et pose sa tête sur son épaule… peut-être.
Il n’y avait pas en elle cette urgence qu’il y avait en lui. Une petite promenade dans les rues lui aurait suffi. Elle ne désirait rien de plus que le ciel et ses étoiles au-dessus d’eux. Et les bruits de la ville. Peut-être un baiser tendre avant qu’elle ne parte retrouver ses secrets.
Elle voulait juste qu’il l’apprivoise et non qu’il la prenne. Il n’a pas su. Tant pis. N’entre plus chez elle qui veut. N’entre chez elle que qui elle veut.
Cette Lectrice à déjà beaucoup souffert de ceux qui prennent.
Il y a certainement celui qui saura parler à son coeur qui est là, pas loin, à attendre un signe, une parole, …
Elle ne l’a pas encore vu, mais il doit être là.
Cette histoire vient de se jouer à 6000 km, mais est une histoire universelle.
La Liseuse aura aussi cette merveilleuse surprise qui changera sa vie…
Comment by Jean-Marc — 20 mai 2007 @ 21:31