Ce que mots vous inspirent 61
Qu’importe de quoi parlent les lèvres, lorsqu’on écoute les cœurs se répondre. [Alfred de Musset]
La citation de Musset a-t-elle du vrai? Vous parle-t-elle? Avez-vous envie d’écrire ce que vous en pensez? Elle est là pour ce que mots vous inspirent. Une longue semaine. Comme c’est l’habitude tous les mercredis depuis plus d’un an.
La lectrice de Kate Elizabeth Bunce trouvera-t-elle quelques commentaires quand elle repassera dans sept jours? Je ne validerai rien avant mercredi. La réponse est donc entre vos mains!
Bon mercredi et que Musset vous inspire!
Non, décidément, ce monde n’était pas fait pour Lucette. Elle se demande encore ce qu’elle fait là, assise sur cette grande chaise trop luxueuse et dans ce décor exagérément brillant.
Elle n’est pas du tout à l’aise dans sa robe rouge et sa cape ivoire. Lucette est tellement triste qu’elle laisse échapper une larme.
Pourquoi tous ces adultes veulent-ils absolument me marier avec un homme que je n’aime pas et que je ne connais pas ? Pourquoi ne me laissent-ils pas le choix ? Est-ce pour l’argent ou parce que les familles de part et d’autre se connaissent ? Mon cœur n’est vraiment pas à la fête.
Si j’osais, je prendrai la fuite et j’irai rejoindre mon bien-aimé, celui qui veut unir sa vie à la mienne. Bien sûr, il n’a pas toute cette richesse matérielle mais la richesse du cœur, cela oui, il a.
Le cœur de Lucette battait la chamade mais elle ne restera pas une minute de plus ici assise comme une « chose » avec tous ces regards qui convergeaient vers elle.
Elle prit son courage à deux mains, lors d’un moment d’inattention des parents et amis, se leva discrètement et s’enfuit par une porte dérobée.
Arrivée dehors, elle courut de toutes ses forces, traversa champs et forêts pour enfin rejoindre son amour qui, lui, avait une simple chaumière. Cela suffisait au bonheur de Lucette. Leurs projets vont enfin se réaliser…
Dans les bras l’un de l’autre, les paroles étaient superflues, leurs regards en disaient long et leurs cœurs battaient à l’unisson.
Comment by Denise — 29 décembre 2008 @ 9:40
J’ai deux mots à te dire Alfred ! Comme toujours, tu dis une chose et tu en penses une autre, et tu fais de même avec tes personnages ! Eh oui ! On ne badine pas avec l’amour… sinon, c’est lui qui vous donne des coups de badine… « Qu’es-tu venu faire sur nos lèvres, orgueil, lorsque nos mains allaient se joindre ? » dit Perdican à Camille, et Rosette finit par en mourir ! Alors arrête de faire le malin, c’est lorsque lèvres et cœurs sont à l’unisson que l’on peut parler d’amour !
C’est la cacophonie que tu aimes ? Ecrivain, va !!
Comment by Reine — 30 décembre 2008 @ 10:22
Eh oui Reine ! C’est comme Jean-Jacques Rousseau, avec » Emile ou De l’éducation « … qui a placé ses cinq enfants dans un orphelinat ! Certains écrivains nous troublent. Beaucoup de théorie.. mais tout compte fait ce sont des êtres humains avec leurs qualités et leurs faiblesses !
Denise, émettons le voeu que les femmes du monde entier trouvent une issue aussi idyllique que cette histoire que tu nous contes avec talent !
Comment by Chantal — 21 janvier 2009 @ 15:31
Ça me semble louche cette histoire de « Denise, hé mettons le voeu… » (Est-ce de meuhhh qu’on parle?)
Comment by L'eau Bama — 21 janvier 2009 @ 20:22