Tel un livre ouvert sur la littérature belge
Ce soir, j’avais rendez-vous avec Françoise, mais nous nous sommes ratées – nous ne nous attendions pas l’une l’autre au même endroit- et je suis rentrée bredouille de ce qui devait être une soirée de placotage. Heureusement, elle est remise à vendredi prochain, mais avec un point de rencontre qui ne laisse planer aucun doute.
Épuisée par mon expédition en métro où il devait faire 35 degrés à la station Berri-de-Montigny-UQAM, je me suis plongée dans le plus récent numéro du périodique littéraire belge Le carnet et les instants. Belle surprise. M’attendait là une entrevue avec Bernard Tirtiaux, dont je suis justement en train de lire le tout nouveau roman, sur les conseils d’une Belge.
Quelle merveille que ce périodique produit par la Communauté française de Belgique dans le but de promouvoir ses auteurs et qui est offert gratuitement à qui en fait la demande, qu’elle provienne de Belgique même ou d’ailleurs.
Voilà un an et demi que j’ai fait la découverte de ce bijou qui suit l’actualité littéraire sous toutes ses formes de près. Je ne connaîtrais pas autant la littérature belge sinon, même si je cherche et creuse continuellement dans le but de faire des trouvailles, de découvrir l’un ou d’approfondir l’autre, et de me donner des outils pour saisir la richesse de cette littérature qui ne cesse de me séduire.
Pour moi qui ai longtemps défendu la littérature québécoise sur tous les fronts, quelle aubaine cela aurait été de voir ici un tel magazine offert gratuitement. Non pas pour valider mon enthousiasme, mais pour l’accentuer. Mais bon, on traite ici de littérature dans des périodiques qui ne sont pas gratuits, inutile de revenir là-dessus. Et tant mieux pour les auteurs belges qui a des défenseurs, dont je suis.
Outre le fait que Le carnet et les instants arrive jusqu’à moi tous les deux mois, outre le fait qu’il traite des dernières parutions et présente des entrevues, il passe au peigne fin la création théâtrale et ne néglige pas la littérature jeunesse ni les écrits scientifiques ou d’architecture. Et de plus, il présente les sites Web des écrivains et les activités dans les diverses maisons de la poésie, comme les rencontres auteurs-lecteurs.
Oui, Le carnet et les instants est un bijou, c’est le bon mot. Et maintenant que je l’ai parcouru, je vais prendre le temps de noter les titres de ce que j’aimerais bien lire et qui est disponible ici. Car, le seul hic de tout ça est bel et bien que tous ces livres ne sont pas disponibles ici, faute de distributeurs. Mais bon, il y a suffisamment déjà pour de nombreuses heures de lecture et de plaisir.