Lali

5 décembre 2024

La librairie sur la colline

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 19:41

C’est par une publication d’une représentante du monde du livre faisant partie d’une autre vie et avec qui j’ai gardé contact par l’entremise des réseaux sociaux que j’ai appris l’existence de La librairie sur la colline. Un livre qui donne envie de partir pour la Toscane pour rencontrer Alba Donati et franchir le seuil de sa librairie.

Alba Donati, poète et touche-à-tout de la littérature, a choisi pour ses 60 ans d’ouvrir dans son village natal une librairie à son image. Une librairie où elle ferait lire des livres qu’elle aime, où elle vendrait aussi des objets se rapportant aux écrivains, où il y aurait un jardin la jouxtant, où elle accueillerait autant l’une des 180 personnes de son patelin que de partout en Italie, et même d’ailleurs. Et c’est ce qu’elle a fait.

C’était pourtant un défi colossal. Mais la pandémie, qui est arrivée à peine quelques semaines après l’ouverture de la librairiet et qui a touché de plein fouet l’Italie et un incendie n’ont pas eu raison de la ténacité d’Alba. C’est ce qu’elle nous livre dans ce journal de bord qui s’étale sur près d’une année, et dont le titre anglais Diary of a Tuscan Bookshop: A Memoir est peut-être plus juste.

Page après page, Alba Donati nous parle des difficultés comme du plaisir quotidien de sa nouvelle vie, de sa mère, de sa fille, des clientes qui lui font confiance et qui lui écrivent pour la remercier, des enfants qui fréquentent la librairie, des ventes du jour, et de ce qu’elle ressent.

Je voudrais que la libreria Sopra la Penna ne soit pas à l’autre bout du monde. Je voudrais pouvoir m’y rendre facilement et commander en ligne. Je voudrais qu’Alba, qui aime tant Emily Dickinson, me fasse découvrir d’autres poètes qu’elle apprécie. Je voudrais prendre le thé avec elle.

La libraire que j’ai été pendant un quart de siècle s’est retrouvée dans certains passages et dans sa volonté et sa passion de faire lire certains auteurs. Et du bonheur que cela procurait quand je visais juste, quand j’avais proposé le bon livre à la bonne personne.

Qui a été libraire, qui aime fréquenter les librairies, qui a une grande faim de livres, trouvera dans La librairie sur la colline un amour quasi inconditionnel pour la littérature et la passion pour un métier qui n’a rien à voir avec les vendeurs des grandes chaînes. Un livre qui devrait plaire à quelques-uns des amis du pays de Lali, je crois.

Le mont Sir Donald

Filed under: La carte postale du jour — Lali @ 12:00

Je préfère les océans aux montagnes, mais si l’occasion se présente un jour, je ne dirais pas non à un voyage dans l’Ouest afin de voir nos majestueuses Rocheuses. Le mont Sir Donald, en Colombie-Britannique, mérite qu’on s’aventure dans le Parc national des Glaciers, dit-on.

Un bol nutritif

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 5:40

Je prendrais bien un bol de lettres plutôt qu’un bol de céréales ce matin. Vous aussi?

*illustration de Joey Guidone