J’ai un gros faible pour les collages. Je me dis d’ailleurs qu’un jour je vais (enfin) trouver le temps de m’y mettre et de créer des cartes postales uniques en utilisant tout ce que j’ai accumulé au fil des ans dans ce but.
Pour le moment, je me contente de me réjouir de celles que je reçois, qu’elles soient de fabrication artisanale ou imprimées à partir de collages, comme celle-ci, en provenance de Taïwan.
Nous avons, en plus des jours fériés et de trois journées
personnelles par année, ce qu’on appelle des « journées axées sur
soi » pour nous reposer ou faire quelque chose dont en a envie. Elles sont
au nombre de trois ou de quatre, selon ce que décident l’équipe de direction et
les Ressources humaines.
Aujourd’hui est l’une de ces « journées axées sur soi ».
Et me voilà forcée de prendre davantage soin de moi que je ne l’aurais fait en
pareille journée. Pas de courses. Rendez-vous chez la coiffeuse annulée.
Je suis tombée deux fois sur la glace, malgré les crampons à
mes bottes. La première, en sortant de chez moi, alors que je comptais me
rendre à ma voiture. La deuxième, en rebroussant chemin.
J’ai la tête solide malgré le choc puisque mes pieds se sont
tout simplement dérobés sous moi, provoquant un atterrissage remarquable, mais
non remarqué. Aucun de mes voisins ne s’étant aventuré à sortir sous la pluie.
J’ai aussi un genou un peu esquinté. Enfin, douloureux, disons. On verra dans
les prochaines heures s’il devient bleu.
Je ne vais donc plus bouger ou du moins, je ne compte pas mettre le nez dehors. De la glace sur mon genou, du café, un livre. Ce sera suffisant.