Lali

14 mars 2021

Un an plus tard 10

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 20:01

Or. Cependant. Néanmoins. Mais. Choisissez le mot qui vous convient. Tout n’est pas totalement rose dans le monde du télétravail.

Les journées sont plus longues, car on a du mal à s’arrêter, à ne pas lire ses courriels le soir et les weekends, à ne pas accepter de travailler un samedi ou un dimanche de temps en temps. À dire non, tout simplement.

On m’a dit que tout cela s’apprend. Oui, on me l’a dit et redit. Ce sera donc un de mes objectifs de l’an 2 du télétravail qui deviendra peut-être du télétravail à vie. Qui sait?

*illustration de Banzisu

Un an plus tard 9

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 18:01

Je ne suis pas la seule à penser aux avantages du télétravail en matière en tenue vestimentaire. Même si je me suis toujours vêtue correctement et n’ai jamais travaillé en pyjama comme certaines collègues, j’ai pu demeurer pieds nus dans mes chaussures été comme hiver, quand il ne faisait pas trop froid.

Et j’ai pu éviter les bottes, les foulards, les gants et tout le bataclan quand je n’avais pas à me rendre à l’épicerie, à la pharmacie et au bureau de poste. Donc, encore un avantage.

*toile de Maxwell Doig

Un an plus tard 8

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 16:01

Pouvoir ouvrir les fenêtres fait aussi partie des bonheurs du télétravail. Ai-je besoin d’en dire plus? Vous aurez compris que les fenêtres de mon bureau sont fixes et que la seule chose que je puisse faire est de monter ou descendre les stores.

Or, j’adore ouvrir les fenêtres. Pour respirer. Pour écouter les bruits du dehors. Pour ne pas avoir l’impression d’être enfermée.

*toile de Stephen John Darbishire

Un an plus tard 7

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 14:01

Il a fait chaud en juillet et en août. Et il a fait chaud chez moi avec le soleil de l’après-midi directement sur ma salle à manger/salon/bureau. Très chaud, même.

Mais je n’ai pas gelé toute la journée en raison de l’air climatisé. Je n’ai pas suffoqué en sortant dehors en fin d’après-midi. Je n’ai eu aucun rhume d’été alors que j’y suis abonnée depuis des années parce que mon bureau est en général glacial durant la saison estivale.

Je pouvais me rafraîchir sous la douche quand j’étais en nage. Trois minutes sous l’eau tiède puis plus froide réussissaient à me remettre sur pied et à me redonner tout mon allant.

Et je pouvais, grâce à la voiture de mes parents, filer chez eux ma journée terminée afin de me baigner.

Non, l’air climatisé ne m’a pas manqué.

*toile de John Cunningham

Un an plus tard 6

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 12:01

Communiquer avec les membres de mon équipe et du reste de l’organisation n’a jamais été aussi facile que maintenant grâce au logiciel Teams qui a été intégré à nos outils de travail.

Nous pouvons donc nous voir et nous parler dans le cadre de réunions, pour répondre à une simple question, pour examiner un document, pour visionner à deux une publicité afin de nous assurer qu’aucune coquille ne s’y trouve, ou tout simplement pour nous dire bonjour. Je peux donc tôt le matin traduire quelques termes en direct avec Toni à Halifax ou finir ma journée en compagnie de Sheila, à Vancouver, pour régler une urgence.

Ce n’est jamais intrusif, comme ça peut l’être au bureau où les gens ne se privent pas de cogner (et pas toujours) et d’entrer sans y être invités.

En fait, depuis que je travaille de la maison, je peux mettre des visages et des voix sur mes collègues qui ne travaillent pas à Montréal. La pandémie aura donc eu du bon.

*illustration de Marta Cunill

Un an plus tard 5

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 10:01

Pouvoir organiser ses journées à sa guise est quelques chose de très agréable. Pas que je verse dans la fantaisie. Mais je peux prendre un premier café, lire les courriels, mettre ma journée en branle, et m’arrêter pour déjeuner et m’offrir un deuxième bol de café.

Je peux aussi manger autre chose que des salades, des sandwichs et des plats à réchauffer au four micro-ondes, puisque je peux cuisiner un peu. Et comme je commence très tôt, je peux aussi ne pas manger à la course.

Et je ne suis pas sans cesse dérangée par des collègues qui ont le temps de jaser puisqu’ils vont de bureau en bureau faire leur tournée et donner de leurs nouvelles et non pas en prendre de ceux et celles qu’ils visitent.

On peut être sociable sans vouloir socialiser à tout prix, non?

*toile de Rosa Comelles

En vos mots 727

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

Je ne sais pas ce qui m’a plu le plus dans cette illustration signée Simini Blocker. La plage? Le maillot rouge à pois blancs? La citation?

Je sais juste que j’ai eu envie de vous offrir cette scène livresque pour que vous la racontiez en vos mots, comme vous savez si bien le faire. Comme vous l’avez si bien fait sur l’illustration de dimanche dernier.

Comme le veut l’habitude, aucun texte ne sera validé avant dimanche prochain. Vous avez donc sept jours devant vous pour examiner l’illustration et lui donner vie à votre façon. C’est avec plaisir que nous vous lirons à ce moment-là.

D’ici là, bon dimanche et bonne dernière semaine d’hiver!

Un an plus tard 4

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 6:01

Ma table de salle à manger, convertie en table de travail, est tout à côté de la porte patio qui donne sur mon balcon. Je peux donc jeter un œil sur ce qui se passe dehors. Voir les enfants partir pour l’école et mes voisins promener leur chien.

Mais je peux surtout surveiller l’arrivée de Chris, mon nouveau facteur. Il ne fait pas sa ronde en utilisant l’itinéraire de Luc, à qui une nouvelle route a été confiée. Je reçois donc mon courrier vers midi plutôt que vers 19 heures.

Bonheur d’ouvrir ma boîte aux lettres et de prendre mon repas du midi en examinant les cartes postales du jour.

*toile d’Elizabeth Colomba

Un an plus tard 3

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 4:01

Je n’ai pas pris l’autobus depuis le 16 mars 2020. Ce jour-là, je suis allée chez mes parents leur emprunter leur voiture. Je peux donc faire leurs courses et les miennes en toute sécurité et parfois même sortir de mon quartier.

À dire vrai, je ne m’ennuie pas des autobus bondés. De l’attente au coin des rues et de me faire éclabousser par les voitures. Des horaires non respectés quand il fait 20 degrés sous zéro.

Encore un avantage de travailler de chez soi.

*toile de George Clausen

Un an plus tard 2

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 2:01

Que dire de l’avantage de regarder par la fenêtre la pluie ou la neige tomber sans avoir à penser au fait qu’il faudra les affronter? C’est inestimable.

*illustration de Mara Cerri

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