Lali

25 avril 2019

Les vers de Corinne 1

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Remarque le mouvement
de la lune avant de t’éloigner

une danse qui comble l’espace entre chaque trace
ente chaque bouche habitée, abandonnée

si en plus de l’amour
il fallait perdre la terre

Corinne Larochelle, De quelle bouche sommes-nous?

*choix de la lectrice de Jackie Knight

La poupée de Ting-Ting

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 19:10

poupee

Coup de cœur pour ce magnifique album plein de douceur, malgré la tristesse qui se dégage de celui-ci à prime abord, alors que Ting-Ting s’aperçoit qu’elle a perdu sa poupée. Et une poupée bien spéciale parce que fabriquée par son père disparu. Le peu qu’il lui reste de lui.

Mais la poupée n’est nulle part. Ni dans la maison, ni là où elle a oublié la veille son chapeau. Elle a dû se retrouver parmi les poupées que sa mère est partie vendre au marché ce matin alors qu’elle passait la journée avec sa grand-mère.

Elle ne la reverra donc pas. Cette poupée était si belle avec ses joues du rouge des pétales de coquelicots qui ont servi à son père pour la réaliser. Et surtout, cette poupée était à sa ressemblance.

La perdre, c’est perdre son père une deuxième fois. Ting-Ting est donc inconsolable.

Mais de là-haut, un bel héron veille sur la petite. Est-ce la réincarnation de son père? Peut-être. Mais ce héron ne la perd jamais des yeux. Si bien qu’il fera tout ce qui est en son pouvoir pour que Ting-Ting retrouve sa poupée. Même s’il n’est qu’un oiseau et que ses moyens d’agir sont limités.

Cela donne un merveilleux conte. Un magnifique album.

L’écriture toute en finesse de Ghislaine Roman y est pour beaucoup. Jamais le mot « mort » n’est écrit nulle part. À nous de le deviner. De plus, les illustrations signées Régis Lejonc sont empreintes de tendresse, ce qui ajoute à cet album à mettre entre toutes les mains.

Pour souligner le 25 avril

Filed under: La carte postale du jour — Lali @ 12:00

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La Révolution des Œillets fête ses 45 ans cette année.
Pour souligner ce jour important pour les Portugais et pour la démocratie, ces œillets peints par Barete, une carte postale offerte par mon ami Sylvain, un véritable dénicheur de trésors.

Ce que mots vous inspirent 2465

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

NARANJO (Eduardo)

Le cœur a ses absences bien plus fatales que celles de l’esprit. (Pierre-Claude-Victor Boiste)

*toile d’Eduardo Naranjo