En apnée 3

La pluie traçait des sillons froids
à la surface de vos caresses.
Tu t’en souviens.
Comme du feuillage roux
qui bruissait pour vous deux.
Comme de ses cheveux
mouillés fleurant le redoux.
Philippe Labarre, La vie en apnée
*choix de la lectrice d’Antony Troncet