En la nuit 7
Juillet
Si je t’approche,
et marche patient sur notre plage,
je te confonds avec la mer.
Les murmures s’assemblent
en gerbes, en volées
au-devant des désirs.
Ta peau respire le champ bleu
et le vent des ombres.
Les pousses éclatent parmi les pierres.
C’était juillet. C’était le monde.
C’était nous.
Fernand Ouellette, En la nuit, la mer
*choix de la lectrice de Sergueï Vinogradov