Lali

En ce dernier dimanche de juillet, c’est une scène amusante de l’illustratrice néerlandaise Marit Törnqvist que j’ai choisie pour vous, en souhaitant qu’elle vous fasse sourire et vous donne envie de la faire vivre en vos mots, comme vous le faites depuis plus de dix ans.

Mais avant de vous lancer, prenez le temps de lire les textes déposés sur la toile de dimanche dernier. Ou même des textes déposés récemment ou il y a longtemps en fouinant un peu ici. Il y a là quelques trésors.

Et, comme le veut l’habitude, aucun texte ne sera validé avant le prochain accrochage, dans une sept jours. D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous!

Le bonheur est la seule certitude, dans la vie. Si vous passez à côté en connaissance de cause, il se vexe et il ne revient pas. (Didier Van Cauwelaert)

*illustration de Penny Candy

Le souvenir se remet à vivre quand on lui rend sa liberté. (Didier Van Cauwelaert)

*toile de David Burliuk

Tout a un sens, pour peu qu’on ait un but. (Didier Van Cauwelaert)

*toile de Dmitri Annenkov

C’était hier l’anniversaire de naissance de Didier Van Cauwelaert. Bonne raison de mettre ce prolifique écrivain à l’honneur en vous offrant au fil de la journée quelques scènes mettant en vedette des livres, en commençant par cette illustration signée Eva Vasquez, d’autant plus que je me souviens très bien du moment où cet écrivain est entrée dans ma vie.

C’était à l’été 1987. Ma sœur terminait la rédaction de son mémoire de maîtrise en dermopharmacie. Son directeur lui avait offert Les vacances du fantôme pour qu’elle passe des lectures sérieuses à quelque chose de plus léger. Elle avait dévoré le roman, et je l’avais lu par la suite.
Ce n’est d’ailleurs pas le seul des romans de Didier Van Cauwelaert que j’ai lus. Mais on se rappelle toujours les premières fois… ou presque toujours.

Place donc aux citations de cet écrivain d’origine belge né à Nice, et par celle-ci : La vérité d’un roman n’a rien a voir avec l’exactitude des faits.

carnet retrouvé
mon dernier haïku
couvert de rosée

Catherine Laratte, La glaneuse

*choix de la lectrice de Jonathan W. White (dont toute trace a disparu)

(illustration de Tyarasova Lloublov)

J’ai dû avoir une bouée semblable à celle de cette jeune nageuse un jour, mais je n’en conserve qu’un très vague souvenir tant j’ai vite su nager.
Mon grand-père trouvait cela essentiel. Je le revois encore surveiller nos progrès à Monique et à moi. Avec fierté.
Les bouées, c’est joli. Mais rien ne vaut savoir nager.

aube d’été
la caresse de la brise
sur ma joue

Catherine Laratte, La glaneuse

*choix de la lectrice de Karen Whitworth

(photo de Furman S. Baldwin)

Une photo vaut mille mots, selon une expression bien connue. Et celle-ci est éloquente, affirme Astrid qui m’a envoyé cette carte.
Il n’y a pas d’âge pour la jalousie.

La poésie, c’est la raison en vacances, une possibilité de survivre dans ce monde voué au matérialisme. (Laurent Terzieff)

*toile de Dimitris Voyiazoglou