Les vers de Mireille 5
un paysage immense
où se déplient les souvenirs
grandeur nature
notre étendue
rétrécit peu à peu
voilée par les ombres portées
de l’âge
avec au ralenti
notre rencontre
nos rires
comme des ponts complices
de deux rives
Mireille Fargier-Caruso, Lettre à L.
*choix de la lectrice de Francis David Millet