Les mots du paysage 1
Je me souviens des heures bleues
où la nuit dérime de soleil à ciel
Des heures fragiles
brodées aux limites effrangées du jour
C’est alors que nait
un désir de flamme pour les yeux
et de feu pour les mains
Le silence marche sur un fil
et nous entrons dans la grande nuit végétale
Le regard devient inutile
et le monde est à écouter.
Alain Boudet, Les mots du paysage
*choix de la lectrice de Blake Harrison